Socialisme et communisme, deux frères ennemis
Tout le monde sait que le « Nouveau Front Populaire », construit juste pour empêcher le Rassemblement National d’atteindre la majorité absolue aux prochaines élections législatives, est en fait miné par une opposition irréductible entre le Parti socialiste et La France Insoumise. La raison de cette opposition tient au fait que la culture et les références idéologiques de cette dernière sont le communisme tandis que le Parti Socialiste a pour aïeul Jean Jaurès.
Ceci est une première approche, mais il faut remonter plus loin dans l’histoire, celle de la révolution russe de 1917. Comme chacun sait, il y a eu deux révolutions, celle de février et celle d’octobre. Celle de février fut principalement l’œuvre des S-R (socialistes révolutionnaires), les ancêtres idéologiques des socialistes d’aujourd’hui. Elle fut principalement pacifique, si l’on inclut les quatre années de guerre civile, les bolchéviks voulant à tout prix annihiler le vécu démocratique des usines et des campagnes où les S-R étaient très bien implantés. Ces expériences démocratiques furent effectivement à jamais détruites par la violence bolchévique.
Tous les S-R furent éliminés physiquement par les bolchéviks
La suite, on la connaît, mais assez mal. En général, l’idée la plus répandue aujourd’hui est qu’il y avait peu de liberté dans le régime soviétique. C’est un euphémisme ! La réalité qui, à des degrés divers, n’a cessé d’exister même après la mort de Staline, est que Lénine et Staline ont instauré un régime politique dans lequel tout opposant – un voleur de pain était considéré comme un opposant – était soit exécuté sans jugement, soit envoyé dans des camps de travail qui comptaient des centaines de milliers de personnes travaillant douze heures par jour, dimanche compris, sans aucun salaire. C’est la version soviétique de l’esclavage sans lequel on se demande ce qu’aurait été l’économie de l’URSS – le modèle fut repris en Chine, à Cuba, au Nicaragua, etc. – sans cette abondante main d’œuvre gratuite. Il ne faut pas oublier non plus les centaines de milliers de personnes torturées puis exécutées. En résumé, le communisme a érigé en doctrine absolue un état de guerre civile permanente dans laquelle tout citoyen était menacé un jour ou l’autre de torture, de mort ou d’emprisonnement.
Un théoricien marxiste, Kautsky, a très bien analysé ce phénomène. C’est donc bien deux familles idéologiques se réclamant du marxisme, mais avec des approches radicalement différentes. Pas étonnant que la France connut des moments où cette opposition doctrinale entre socialistes et communistes se traduisit par des affrontements violents. N’oublions pas aussi la période de « l’épuration » qui eut lieu en 1945 en France au sortir de la guerre. Elle fut conduite par les communistes, De Gaulle fermant les yeux, et se traduisit par 80.000 morts, ce dont on ne parle jamais.
Rappelons que l’instauration du communisme à travers le monde provoqua 100 millions de morts au XXème siècle. Le communisme ne change pas. La violence fait partie de ses gênes. La preuve en est la persécution, par la Chine contemporaine, de toutes les minorités ethniques, forcées de se décérébrer, d’abandonner toutes leurs coutumes pour se mettre dans le moule communiste.
Un scénario possible : un coup d’Etat communiste en France
Il en va de même de Mélenchon qui, même s’il affiche un comportement civilisé, reste un communiste. Cela veut dire que le risque existe d’un nouveau scénario à la russe de coup d’Etat conduisant en France à une dictature communiste. Mélenchon veut la guerre civile. C’est d’ailleurs ce que laisse entendre Philippe de Villiers qui, sur Cnews, explique que nous pourrions revivre, à l’envers, l’épisode de 1958 : à l’époque, c’était la guerre d’Algérie qui servit de détonateur ; aujourd’hui, dit-il, ce pourrait être le processus d’émigration massive, ce nouveau détonateur provoquant une crise de régime dont Mélenchon pourrait tirer profit.
Ce jour-là, ce n’est pas seulement le PS qui serait détruit comme les S-R d’autrefois, mais tous les partis politiques, sans oublier la persécution massive à l’encontre du christianisme.
Organisons la résistance
Que faire ? La seule alternative ne peut être que chrétienne. En effet, toutes les expériences de social-démocratie – y compris les différentes formes de démocratie chrétienne, condamnées par l’Eglise – n’ont pas permis d’échapper à la domination mondialiste.
Dans l’immédiat, il faut que tous les chrétiens se mobilisent pour reconstruire la Chrétienté. La condition minimale est la reconnaissance du caractère satanique des républiques modernes, car la souveraineté du peuple est antagonique avec la souveraineté de Dieu.
Vive le roi, lieutenant de Dieu sur terre