Quel avenir à court terme pour la France ?

Le Figaro de ce jour (01/07/2024) titre « La bataille s’engage entre Bardella et Mélenchon ». Voilà l’hypocrisie du camp mondialiste : laisser les Français rêver que le favori de leur camp – Bardella pour les uns, Mélenchon pour les autres – va s’installer à Matignon.  

Supposons qu’une des deux forces politiques obtienne la majorité absolue

Les chiffres parlent d’eux-mêmes, si l’on s’appuie sur la projection en sièges établie par l’IFOP : soit la droite (Les Républicains et divers droite) bascule du côté du Rassemblement National et l’on obtient, dans le meilleur des cas de figure, 270 + 50 = 320 sièges ; soit cette droite bascule du côté de Mélenchon par peur d’un gouvernement RN et l’on obtient, dans le meilleur des cas de figure, 200 + 90 + 50 = 340 sièges. Dans les deux cas, l’une ou l’autre des coalitions peut atteindre la majorité absolue qui est de 289 sièges.

Dans l’un et l’autre cas, c’est ingouvernable

Commençons par le Front Populaire, élargi au camp macroniste et à la pseudo-droite. Cela fait déjà trois composantes en désaccord sur une majorité de problèmes. A cela s’ajoute la division propre au FP : La France Insoumise et le Parti Socialiste sont en divergence totale sur toutes les questions internationales. C’est ingouvernable !
Voyons maintenant du côté du RN. A supposer que – rapport des forces oblige – celui-ci impose sa volonté à a pseudo-droite. En théorie, il pourrait gouverner. C’est ce qu’imagine Bardella. Mais c’est sans compter La France Insoumise qui refusera de reconnaître ce gouvernement et mobilisera ses troupes, y compris de manière violente, pour s’y opposer. Ce sera, là aussi, une France ingouvernable.
Il y a aussi un troisième cas : aucun des deux blocs n’obtient la majorité absolue. C’est encore plus ingouvernable.

C’est la mise en œuvre de l’article 16 qui nous attend

Macron, toujours président, devra alors choisir : soit laisser les affrontements dégénérer en guerre civile, ce qui convient bien à l’oligarchie mondialiste qui ne s’intéresse qu’à une chose, la destruction complète de la France ; soit, ce qui est le plus probable, déclarer les pouvoirs spéciaux en s’appuyant sur l’article 16 : « Lorsque les institutions de la République (…) sont menacées d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier Ministre, des Présidents des assemblées ainsi que du Conseil Constitutionnel ».
On remarquera que le Président est libre de sa décision, les organes mentionnées n’étant que consultés. Donc il peut agir même s’ils y sont opposés. Nulle durée maximale n’est précisée mais il est de bon ton, comme le fit De Gaulle, d’accepter la proposition du Conseil Constitutionnel de limiter la durée de ces pouvoirs spéciaux à six mois. Quitte à les reconduire après.

Voilà où nous conduit leur soi-disant démocratie : vers la dictature !

En effet, c’est une situation qui ne peut que durer, car on ne voit pas bien comment, à partir de trois camps inconciliables, pourrait sortir une majorité capable de gouverner.
Quelle pourrait être l’issue ? Fondamentalement, ces trois camps ont en commun la même idéologie : s’imposer par la violence, ouverte ou sous forme de « soft power ». C’est exactement ce qu’annonçait Jésus : « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent » (Luc 16, 13).

La seule alternative est l’instauration d’un régime politique chrétien, donc avec le retour du roi.

Vive le roi !

Plus...