Notre positionnement politique
Depuis longtemps déjà, nous nous interrogions sur la curieuse attitude de l’UCLF (Union des Cercles Légitimistes de France) d’une part, de l’Action Française d’autre part, quant à la reconnaissance d’un groupe royaliste comme le nôtre, décidé à mener le combat pour la chute de la république et le retour du roi sur le trône de France.
Le rejet de tout contact, de la part des uns et des autres, nous a fait réfléchir. Notre conclusion est qu’il ne s’agit pas d’une question de personne, mais d’une position politique. Tout se passe comme si Louis de Bourbon et le Comte de Paris avaient décidé de recommander au groupe respectif qui les représente d’éviter toute action qui pousserait le pouvoir mondialiste en place à les bannir d’une façon ou d’une autre.
Il en est de même de la ligne politique de l’Alliance Royale qui, sous couvert de ne pas choisir entre le Comte de Paris et le Duc d’Anjou, accepte mentalement la même soumission.
C’est pourquoi nous avons pris la décision de nous afficher comme « groupe royaliste autonome » afin de marquer notre totale indépendance politique. Ceci ne remet pas en cause notre reconnaisssance des Lois fondamentales du royaume.
RETOUR SUR QUELQUES REALITES OUBLIEES
Qui sont actuellement ceux pouvant se présenter comme héritiers des 40 rois qui ont fait la France ?
- Les descendants de Louis-Philippe 1er, roi des Français de 1830 à 1848, lui-même descendant du frère de Louis XIV (famille d’Orléans).
- Les descendants de Philippe V, petit-fils de Louis XIV et roi d’Espagne de 1700 à 1746
- Une éventuelle descendance de Louis XVII, fils de Louis XVI.
- Le roi doit être catholique : « le royaume de France est prédestiné par Dieu à la défense de l’Eglise Romaine… Il sera victorieux et prospère tant qu’il sera fidèle à la foi romaine, mais il sera rudement châtié toutes les fois où il sera infidèle à sa vocation. »
- La succession au trône se fait uniquement par les hommes (loi salique).
Dans ce cas, malgré toutes leurs qualités, les descendants de Louis-Philippe, fils de Philippe Egalité ne peuvent répondre à la condition de la loi salique.
Deux fils de Philippe V ont encore une descendance catholique:
La branche aînée est représentée aujourd’hui par Louis de Bourbon, cousin du roi d’Espagne.
Les Bourbon-Parme sont les descendants du dernier fils de Philippe V. Si la descendance Bourbon-Parme est parfaitement claire, il n’en est pas de même du côté des souverains espagnols ; ceux-ci descendent d’Isabelle II, mariée à son cousin germain François d’Assise d’Espagne (ils sont tous deux petits enfants de Charles IV). Isabelle II a eu 10 enfants mais aucun d’eux n’est de son mari même si celui-ci les a reconnus pour des raisons politiques évidentes (ils n’ont jamais fait chambre commune sauf la nuit de noces et le premier enfant est né 3 ans après). De plus, le père de François d’Assise est probablement fils de Godoy (premier ministre, ancien garde du corps) et non du roi Charles IV. Là encore, dans le cas des descendants espagnols, la condition de la loi salique n’est pas remplie. Par ailleurs, même si on met de côté cette question de légitimité, le Duc d'Anjou se déclare favorable à une monarchie constitutionnelle - et non institutionnelle - ce qui est un motif suffisant pour ne pas l'accepter comme prétendant.
Le seul authentique descendant de Louis XIV est Sixte de Bourbon-Parme, mais il a été averti par des prophéties que c’est le descendant de Louis XVII qui montera sur le trône. C’est pourquoi il ne se considère pas comme prétendant.
Le testament de Saint Rémi nous assure que des rois répondant aux deux conditions indiquées ci-dessus existeront jusqu’à la fin des temps ; le prochain se révèlera d’autant plus rapidement que nous prierons et agirons pour l’accueillir. Comme nos ancêtres, nous proclamerons :