Qu'est-ce qu'être chrétien aujourd'hui ?

Beaucoup de chrétiens vivent comme si l’existence de Dieu était seulement une croyance personnelle. Pour eux, c’est cela avoir la foi. La conséquence d’une telle attitude est lourde : elle justifie le discours officiel qui, depuis la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat de 1905, considère que la religion est du domaine de la vie privée.

Il faut sortir de cette vision subjective !

L’existence de Dieu est une certitude. La démonstration est simple. L’univers que nous connaissons a été créé à partir du Big Bang et il fonctionne comme une horloge bien réglée grâce aux lois de la physique. Celles-ci existaient déjà à la première microseconde du Big Bang. C’est donc qu’une intelligence supérieure, Dieu, les avait conçues auparavant.
Mais Dieu n’est pas « le grand horloger » de Voltaire. Dieu parle aux hommes à travers la Bible. Démonstration : le prophète Isaïe a décrit en détail certains aspects de la passion du Christ. Or il vivait six cents ans avant le Christ. Il a donc fallu que quelqu’un, Dieu, le lui souffle dans l’oreille. Et il y a de nombreux exemples de cette nature dans l’Ancien Testament. Cela veut dire que les hommes qui ont écrit la Bible étaient inspirés par Dieu. A travers eux, c’est donc la Parole de Dieu qui s’exprime.

Donc la Bible représente une loi supérieure aux lois humaines

Voyons ce qu’il en est des trois vertus théologales, la foi, l’espérance et la charité. Ainsi, par exemple, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 – sur laquelle s’appuient toutes les républiques créées postérieurement – pose comme principe la souveraineté du peuple (article 3), ce qui veut dire la volonté du peuple. C’est incompatible avec la souveraineté de Dieu et avec la prière des chrétiens : « Notre Père qui es aux cieux, (…) Que ta volonté soit faite ». Un chrétien ne peut pas être pour la souveraineté de Dieu le dimanche et pour la souveraineté du peuple les autres jours. Rappelons que cette dernière signifie que c’est une assemblée humaine qui décide où est le Bien et le Mal.

Autrement dit, un chrétien qui nie le caractère diabolique de la république est un idolâtre

Qu’en est-il de l’espérance ? Elle implique que, pour un chrétien, la mort n’existe pas, elle n’est qu’un passage. Mais a-t-on vu beaucoup de chrétiens se rire du COVID19 - qui, dans la réalité, n’entraîne à la mort que 2 personnes sur 10.000 – et s’ériger contre les lois d’exception qui nous ont été imposées ? Là encore, très peu de monde.

 Beaucoup de chrétiens ont aussi perdu l’espérance

Reste la charité. Les chrétiens pratiquants se donnent bonne conscience en s’engageant, pour beaucoup d’entre eux, dans des actions humanitaires. Tout se passe comme si, dans les deux commandements énoncés par Jésus en réponse au questionnement d’un pharisien qui lui demande quel est le plus grand commandement de la Loi, ils ne retiennent que le second. Ainsi lorsque Jésus lui dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit : voilà le plus grand et le premier commandement. Le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. A ces deux commandements se rattache toute la Loi, ainsi que les Prophètes. » (Matt. 22, 36-40), c’est comme si, en oubliant le Père, ils ne se réfèrent qu’au Fils et limitent les commandements du Christ à son appel à la charité, à l’amour du prochain.

C’est un double glissement : du Père vers le Fils, et du Fils vers la charité

Cela frise l’hérésie. C’est, en fait, une adhésion inconsciente au matérialisme. Et c’est pourquoi Dieu a averti les hommes en leur envoyant la Sainte Vierge, d’abord à La Salette en 1846 puis à Fatima en 1917, où elle déclara : « Pour l’Eglise, il viendra un temps de grandes épreuves. Des cardinaux s’opposeront à des cardinaux et des évêques à des évêques. Satan marchera au milieu de leurs rangs. Dans Rome, il y aura de grands changements. Ce qui est pourri tombera et ce qui tombe ne se relèvera plus. ».

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