Pour ou contre la voiture électrique

Alors que nous sommes, théoriquement, dans une société fondée sur l’économie de marché, nous constatons que de plus en plus de produits de consommation sont imposés par l’Etat. Il en est ainsi des énergies renouvelables (éoliennes et méthaniseurs notamment) et, dans le même esprit, de la voiture électrique. Inutile de dire – c’est un euphémisme – que ces choix déterminants pour la vie future de chaque citoyen français n’ont jamais été débattus au Parlement alors qu’ils sont loin d’être neutres du point de vue social et de la protection de l’environnement.
La voiture électrique, présentée comme un progrès, est lourde de handicaps, comme nous le décrit François-Xavier Pétri dans le Figaro du 28/10. Tout d’abord le prix d’achat : 32000 euros pour une Renault Zoé alors que l’équivalent Clio essence ne coûte à l’achat que 17000 euros, soit un surcoût de 15000 euros ! Pour les deux mêmes voitures, les 100 km coûtent 15 euros en électrique contre 10 euros en thermique. Enfin, il ne faut pas espérer des gains d’autonomie des voitures électriques avant au moins 15 ans. Aujourd’hui l’autonomie d’une voiture électrique est en moyenne de 330 km. C’est donc un enfer, car il faut en permanence planifier son voyage, et ne pas décider en cours de route de changer d’itinéraire, sans compter la perte de temps au moment de la recharge.
Il y a aussi le coût écologique. Pour ne parler que de la France, qui a un projet d’extraction du lithium, il faut savoir que, pour sortir une tonne de lithium, il faut évaporer un million de litres d’eau. Or nous allons, en France, vers une pénurie d’eau du fait du changement climatique. Enfin il y a le coût social. On estime que c’est environ 40% des emplois qui vont disparaître, non seulement chez les fabricants mais aussi chez tous les sous-traitants dont beaucoup fermeront boutique. Sans oublier l’accélération de la désertification de la France car, bien entendu, les zones rurales seront bien moins pourvues de bornes de recharge, et les automobilistes les éviteront. Quant aux voyages touristiques hors d’Europe en voiture électrique, il vaut mieux ne pas y penser.

C’est payer très cher pour gagner un peu en silence et en air pur dans les villes

Y a-t-il une autre solution ? Oui, bien sûr. C’est le carburant de synthèse, que l’on sait fabriquer. Cela permettrait de conserver toute l’infrastructure de fabrication et de maintenance des voitures à moteur thermique accumulée au cours de plus d’un siècle. Et d’éviter des problèmes sociaux et environnementaux graves.
Alors, pourquoi cette insistance à développer la voiture électrique ? Pour deux raisons au moins. La première est que l’économie capitaliste occidentale est à bout de souffle : entretenir une infrastructure de fabrication et de maintenance de voitures, alors que celle-ci est depuis longtemps amortie, ne rapporte pas beaucoup d’argent. Alors que construire du neuf est bien plus profitable. Tant pis pour les dégâts économiques, environnementaux et sociaux. La deuxième raison est qu’il faut justifier la fameuse « transition énergétique », qui, là encore, est source de grands profits. Le kWh produit par les éoliennes en mer coûte quatre fois plus cher que celui produit par les centrales nucléaires !
Nous sommes, encore et toujours, dans l’alternative dénoncée par Jésus : « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent » (Luc 16, 13).
Nous voyons là les résultats catastrophiques de la politique menée par la république satanique.
Cette république, il faut l’abolir pour instaurer un régime politique chrétien, dans lequel le chef d’Etat s’efforcera de prendre ses décisions en conformité avec l’Evangile.

Vive le roi Louis XX !

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