L'oligarchie mondialiste joue ses dernières cartes
Jim Rickards, expert financier international, explique que le développement de la société industrielle s’est fait en trois phases, chacune d’une durée de 50 ans.
« L’expansion historique de la productivité, de 1870 à 1970, est facile à expliquer. Les avancées majeures intervenues à ses tout débuts (1870 à 1920) sont notamment l’eau courante dans les maisons, les réseaux de distribution d’eau et les systèmes d’égouts, l’eau chaude, le téléphone, l’ampoule électrique, le réseau de distribution de l’électricité, le moteur à combustion interne et les routes pavées.
La phase suivante (1920 à 1970) a vu naître quelques nouvelles inventions (télévision, avions à réaction, réfrigérateurs), mais c’est également à cette époque que l’adoption de ces équipements s’est développée et que les innovations existantes ont été améliorées (l’arrivée de l’électricité dans les zones rurales, dans les années 1930, a permis un usage répandu des téléphones et des ampoules électriques déjà inventées, etc.).
Il y a eu une dernière poussée d’innovation, de 1994 à 2004, avec l’adoption générale d’internet, mais c’est tout. Pour l’essentiel, l’ère des innovations et des adoptions marquantes a pris fin en 1970. Presque toutes les améliorations réalisées depuis ont été marginales ou superficielles.
L’économiste Robert J. Gordon expose en détail cette hypothèse, avec une montagne de preuves à l’appui, dans un livre magistral, « The Rise and Fall of American Growth » (Grandeur et décadence de la croissance américaine).
Les détracteurs de Gordon invoquent des merveilles telles que l’iPhone, les agences de voyage en ligne, Amazon, et bien d’autres choses caractérisant le confort des consommateurs au XXIème siècle. Gordon le reconnaît volontiers mais souligne que bon nombre des applications technologiques sont destinées aux loisirs et non aux activités économiques.
Lorsque vous parlez dans votre iPhone, il n’y a aucune différence, en réalité, avec le téléphone fixe des années 1950. Peut-être parlez-vous depuis la plage, et non de votre bureau, mais cette conversation en soi n’a pas évolué en termes de productivité. C’est la même conversation qui se déroule, mais face à un panorama plus agréable, peut-être.
De 1920 à 1970, la productivité multifactorielle a progressé de 1,89%. De 2004 à 2014, elle a progressé de 0,40%, soit moins d’un quart du taux de progression enregistré auparavant. Bref, l’amélioration du temps de loisir (qui est bien là) n’est pas la même chose que l’amélioration de la production (qui progresse lentement) ».
Voyons maintenant ce qu’il en est du PIB mondial. Une des manières de le calculer est d’appliquer la formule : PIB = nombre de personnes qui travaillent x productivité moyenne par travailleur. Nous venons de voir que ce deuxième facteur est en chute libre et tend progressivement vers zéro.
Qu’en est-il de la population mondiale ? Le taux de fertilité mondial a baissé de 5 enfants par femme en 1950 à 2,5 enfants par femme en 2015. On sait que le « seuil de renouvellement » au sein des économies développées est d’environ 2,1 enfants par femme. Au niveau mondial, il est actuellement 2,33 enfants par femme. En gros, la tendance est d’aller vers une population mondiale qui cesse de croître, voire qui ira en décroissant.
Si donc nous faisons le produit des deux facteurs, nous ne sommes pas loi de la croissance zéro. La solution raisonnable est de changer dès maintenant de paradigme et de cesser d’idolâtrer la croissance pour se préoccuper des moyens à mettre en place pour partager équitablement la production mondiale.
C’est ce que refuse de voir l’oligarchie mondialiste, car ce serait la fin de son pouvoir. Aussi choisit-elle de se raccrocher à trois bouées de sauvetage : la numérisation à marche forcée de toutes les activités humaines, la généralisation et la pérennisation des vaccinations et la multiplication des guerres (qui font marcher l’industrie de l’armement).
Rien de tout cela n’améliore nos conditions de vie !
C’est donc un vaste combat que nous devons engager pour chasser du pouvoir l’oligarchie mondialiste. C’est à la France, la « fille aînée de l’Eglise », que revient la tâche de démarrer le combat, pour ensuite y entraîner les peuples des autres pays européens.
Sortie de la France de l’Union Européenne !