L'immigration instrumentalisée

Comme nous l’explique le Figaro du 30 mars, un récent rapport de l’INSEE sur « les immigrés et descendants d’immigrés en France » révèle que « un tiers de la population est en lien avec l’immigration ». Ce constat mérite un éclaircissement : en fait, il a été mesuré en 2020 que le nombre d’immigrés (personnes nées à l’étranger et résidant sur le territoire) représentait 10,3% de la population française, chiffre auquel il faut ajouter 10,9% de descendants d’immigrés de deuxième génération et 10,2% de descendants d’immigrés de troisième génération.
C’est donc plus de 30% de la population française dont une bonne partie ne se reconnait pas dans lesdites « valeurs de la république ». Son noyau dur est d’ailleurs la communauté musulmane, estimée à au moins 12 millions de personnes. Et, parmi celles-ci, les experts estiment qu’il y a entre 2 et 3 millions de sympathisants djihadistes.
Cependant les 9 à 10 millions restants ne se reconnaissent pas pour autant Français, même s’ils se sont fait naturaliser. Charles de Foucault l’explique très bien : « D’une façon générale, sauf exception, tant qu’ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du Medhi, en lequel ils soumettront la France ». (Lettre sur l’islam publiée dans « Regards sur le monde » le 5 septembre 2016). Un indice parmi d’autres (Le Figaro du 30/03) : « le port du voile par les femmes musulmanes est en constante hausse, avec une progression de 55% en dix ans. Entre 18 et 49 ans, la part de celles qui le portent est passée de 18% à 28% ».

C’est un Etat dans l’Etat, avec la menace d’une France devenue musulmane

Comment en est-on arrivé là ? Roosevelt avait coutume de dire que, en politique, le hasard n’existe pas. Effectivement, trois dates, parmi d’autres, sont à retenir : 1) Giscard d’Estaing fait voter en 1974 la loi favorisant le regroupement familial, ce qui transforme l’immigration de travail en immigration de peuplement ; 2) la loi Veil, en 1975, ouvre la voie à la dépénalisation de l’avortement, ce qui donne des arguments à l’ONU pour appeler les pays européens à ouvrir leurs frontières aux immigrés sous prétexte de dénatalité des pays concernés ; 3) en 2011, Sarkozy implique la France dans une guerre contre la Libye, ce qui conduit à l’assassinat du président Kadhafi et supprime un verrou important bloquant l’immigration africaine.

Ce sont bien des décisions politiques qui sont à l’origine d’une immigration massive

On peut maintenant se demander pourquoi. Qu’est-ce qui motive les gouvernements successifs, aucun – qu’il soit de droite ou de gauche – ne remettant en cause cette politique immigrationniste ? Tout simplement l’idéologie mondialiste, qui a pour double objectif de supprimer les Etats pour mettre en place un gouvernement mondial et de détruire complètement le christianisme. C’est pourquoi la France, fille aînée de l’Eglise, est la cible privilégiée, même si les autres pays européens connaissent la même démarche.

Détruire la vocation chrétienne de la France, tel est l’objectif mondialiste

Résumons-nous : 30% de la population française est immigrée ou a des origines immigrées. Sur une population totale de 67 millions d’habitants, cela représente environ 22 millions. Et nous avons vu que la part des musulmans est d’au moins 12 millions. Cela signifie que l’islam est la principale religion au sein de la population immigrée (Français ou non). Et parmi ces 12 millions, il y en a 2 ou 3 qui soutiennent, ne serait-ce que moralement, la subversion islamique.
Bien sûr, les gouvernements républicains successifs font semblant de lutter contre celle-ci. Ainsi, au sein de l’école républicaine, il est demandé aux enseignants de mettre en avant la laïcité. Mais que pèse cet argument face à des gens qui se réfère à Dieu ? Cela ne pèse pas lourd !
La France est dans une situation pire que celle qu’a connue Henri IV qui se trouva aux prises avec le contre-pouvoir des protestants. A l’époque, ce fut l’édit de Nantes qui, en 1598, permit la fin de 36 ans de guerre de religions, en acceptant que des villes françaises échappent au contrôle de l’Etat. Et il a fallu, plus tard, que Louis XIV révoque l’édit de Nantes (en 1685) pour rétablir l’unité du pays.
L’équivalent moderne, c’est le retour à une France chrétienne, par le rétablissement de la royauté. Les « prophéties des derniers temps » (voir le livre du même nom) nous disent que, au moment opportun, Dieu restaurera la royauté en France, par la venue du « Grand Monarque ». Encore faut-il que renaisse la Chrétienté pour préparer le terrain. Mais ceci est une autre histoire sur laquelle nous reviendrons.

Vive le roi très chrétien !

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