Lettre ouverte au clergé de l'Eglise conciliaire

Chers frères de l’Eglise conciliaire, cette « nouvelle » Eglise Catholique qui adhère à toutes les hérésies issues de Vatican II, je m’adresse à vous pour vous appeler à la conversion. Pour appuyer mes dires, je vais commencer par dresser un état des lieux : l’immoralité est partout, par la libéralisation de l’avortement, qui est un meurtre, par la légalisation de mariages contre nature, par la diffusion dans les écoles de la théorie du genre.
Vous pourriez m’objecter que ce n’est pas à l’Eglise de faire de la politique, en rappelant la phrase célèbre du Christ : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » (Marc 12, 17). Mais Jésus a aussi dit : « Sans moi, vous ne pourrez rien faire » (Jean 15, 5), ce que Saint Paul a aussi dit dans son langage : « Car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu » (Rom. 13,1). C’est donc bien le rôle de l’Eglise de rappeler sans cesse ce que nous enseigne la Parole de Dieu.
L’Eglise conciliaire pratique aujourd’hui une sorte de double langage : d’une part elle exhorte les catholiques à adopter une conduite vertueuse en se référant aux enseignements du Christ – ce dont on ne peut que la féliciter - et, d’autre part, elle laisse dans l’ombre – un euphémisme pour ne pas dire qu’elle occulte totalement – l’intervention régulière de Dieu dans les affaires des hommes.
Survolons rapidement ce que nous apprend l’Ancien Testament : il y a eu le déluge, puis la destruction de Sodome et Gomorrhe, à chaque fois parce que les hommes, malgré les avertissements de Dieu, ont préféré, pour la plupart, se réfugier dans l’apostasie (« Abandon volontaire et public d'une religion, en particulier de la foi chrétienne », nous dit le dictionnaire Larousse). Il en fut de même dans toute l’histoire du peuple hébreu qui, cinquante fois, ignorant les rappels à l’ordre de Dieu, subit les agressions d’une armée étrangère qui tua beaucoup de ses éléments, ou imposa la déportation, à Babylone notamment.
Aujourd’hui, nous sommes à la veille (les prophéties récentes disent dans cinq à dix ans) du plus grand chambardement de tous les temps (« la grande épreuve », Ap. 3,10), avec la mort des trois quarts de la planète, parce que Dieu, nous ayant averti plusieurs fois, notamment en envoyant la Sainte Vierge à la Salette en 1846 puis à Fatima en 1917, sans aucun succès, a décidé de nous punir. Qu’en dit l’Eglise conciliaire ? « Silence radio », comme on dit. Alors que c’est votre rôle, à vous prêtres et évêques, d’appeler d’urgence à la conversion, comme le fit Jonas en traversant à grands pas la ville de Ninive (qui, elle, se repentit).

Car il s’agit bien d’une conversion

Il faut revenir aux fondamentaux. Le plus simple est de se pencher sur les deux plus grands commandements explicités par Jésus. A la demande d’un pharisien, Jésus répond : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit : voilà le plus grand et le premier commandement. Le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. A ces deux commandements se rattache toute la Loi, ainsi que les Prophètes. » (Matt. 22, 36-40)
Ce n’est pas par hasard que Jésus en cite deux, et pas un. Dans la pratique de l’Eglise Conciliaire, on oublie le premier et on ne retient que le second, qui se résume à un appel à la charité. C’est comme si on oubliait le Père en ne s’intéressant qu’au Fils.
En effet, comment comprendre le premier ? Le plus simple est de revenir au Décalogue. Le premier commandement dit : « Je suis Yahvé ton Dieu (…), tu n’auras pas d’autres dieux devant moi. » Le deuxième commandement illustre le premier : « Tu ne te feras aucune image sculptée (…) » (Ex. 20, 2-4)
C’est un appel explicite à dénoncer toute idolâtrie. Or quel est la doctrine imposée depuis 200 ans ? Celle de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 sur laquelle sont construites toutes les républiques du monde occidental. L’article 3 promeut la souveraineté du peuple, ce qui veut dire la volonté du peuple. C’est incompatible avec la souveraineté de Dieu et avec la prière des chrétiens : « Notre Père qui êtes aux cieux, (…) Que votre volonté soit faite ». Un chrétien ne peut pas être pour la souveraineté de Dieu le dimanche et pour la souveraineté du peuple les autres jours. Rappelons que cette dernière signifie que c’est une assemblée humaine qui décide où est le Bien et le Mal, et non Dieu.
Il est donc urgent de s’inspirer de la démarche de Jonas à Ninive. C’est à vous, prêtres et évêques, qu’il revient d’appeler tous les catholiques à une prise de conscience de l’apostasie régnant sur toute la planète afin qu’ils reviennent à la vraie religion du Christ et à la Sainte Trinité. Cela ne peut se faire que si vous dénoncez l’action politique du Diable. Par exemple en commençant par la critique du livre coécrit par Klaus Schwab, « The Great Reset » (« la grande réinitialisation ») et du plan mondialiste pour la création d’une Eglise Universelle fusionnant toutes les religions existantes.

A vous de lancer ces réflexions dans vos paroisses

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