Les musulmans en France, amis ou ennemis ?

La France compte, selon les estimations les plus sérieuses, de l’ordre de douze millions de musulmans, les uns ayant la nationalité française, d’autres pas. Elle n’est pas à l’abri des attentats islamistes. Deux exemples récents nous l’ont malheureusement confirmé. Par ailleurs, la grande majorité des musulmans vivant en France ne sont pas des terroristes et ne demandent qu’à vivre en paix dans notre pays. C’est d’ailleurs ce que disent les partisans du « vivre ensemble ». Où est la vérité dans tout cela ?
Un article récent paru dans le Figaro du 4/11/2020 nous met en garde : « Quelques jours après la décapitation de Samuel Paty, l’un des plus fins connaisseurs français de l’antiterrorisme confiait au Figaro : ‘’Nous réagissons dans l’urgence à l’horreur des tueries. Mais il faut surtout contrer sur le long terme et sans faiblir la progression de l’islamisme’’. » Et l’auteur de l’article, Jean Chichizola, explique que « l’Etat a été en permanence dépassé par ses adversaires au cours des trois phases du terrorisme islamiste : celle de l’islamisme ‘’nationaliste’’ (des années 1990 aux années 2000), de l’islamisme ‘’endogène’’ (des années 2000 aux années 2010) et enfin celle du changement d’ordre de grandeur après le début de la guerre en Syrie en 2011. »
La première phase correspond à l’époque où les islamistes voulaient renverser le régime politique dans leur pays d’origine. Ce fut le cas, par exemple, de la guerre civile en Algérie en 1992. La deuxième phase est le résultat du prosélytisme islamiste dans les communautés immigrées vivant en France : « 5000 salafistes en 2004 et quelque 100.000 en 2019 (40% de salafistes et 60% de Frères musulmans), une quarantaine de lieux de cultes salafistes en 2004 et 234 mosquées islamistes en 2019 ». La troisième phase se traduit par l’objectif de « mettre la pression, par l’intimidation ou la séduction, sur la communauté musulmane pour imposer leurs thèses ». Cela nous rappelle la triste époque de la guerre d’Algérie, au cours de laquelle le FLN obligeait les algériens modérés à prendre part aux attentats sous peine de voir toute leur famille exécutée s’ils refusaient.
Le danger est réel. Mais, pour autant, il ne faut pas que la France se laisse entraîner dans ce qui est l’objectif profond de la franc-maçonnerie : provoquer une guerre entre chrétiens et musulmans conduisant à la mort des uns et des autres. Cela correspond d’ailleurs au discours de Zemmour, qui encourage la France à profiter de l’expérience israélienne de lutte contre les Palestiniens…
Une alternative pacifique existe : elle consiste à pratiquer un contre-prosélytisme avec l’objectif d’encourager les musulmans à se convertir au christianisme. Certes, ce n’est pas la république franc-maçonne qui peut le faire. Et c’est pourquoi sa politique de « déradicalisation » a échoué.

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