Les blancs en accusation
« La fracture de l’opinion provoquée par l’émergence du mouvement ‘’Woke’’ aux Etats-Unis et du mouvement décolonial en France paraît radicale », écrit Philippe d’Iribarne (Figaro du 29/03/2021). De quoi s’agit-il ? D’une lame de fond de la subversion tendant à considérer 1) que les hommes de race blanche ont une supériorité illégitime sur les autres races ; 2) que le sous-développement du Tiers-Monde est dû à la colonisation des peuples occidentaux.
Le genre de conséquence de ces divagations est la condamnation à 20 ans de prison d’un innocent, Derek Chauvin, le policier qui aurait soi-disant tué le noir George Floyd alors qu’en réalité ce dernier est mort d’un AVC. Tout cela parce que la justice américaine a eu peur de la mobilisation populaire noire. C’est la soumission au racisme antiblanc.
Autre exemple dramatique : l’oligarchie mondialiste – avec le soutien de la reine d’Angleterre, notons-le au passage – a provoqué le départ des dirigeants blancs d’Afrique du Sud pour donner le pouvoir à l’ANC, un parti marxiste qui pratique un véritable génocide à l’encontre des blancs n’ayant pas réussi à quitter le pays. Il faut dire que, malheureusement pour eux, aucun pays occidental n’a voulu les accueillir. Le prétexte est l’abolition de « l’apartheid », une forme de gouvernement qui a opté pour des développements séparés des blancs et des noirs du fait de niveaux de culture différents. La suite des événements a tristement donné raison au pouvoir blanc, puisque le PIB de l’Afrique du Sud s’est littéralement écroulé, avec l’incapacité de nourrir ses habitants alors que le pays était autrefois largement autosuffisant au niveau alimentaire.
Et force est de constater que, depuis que les Etats africains ont acquis leur indépendance – il y a un demi-siècle de cela – leur PIB est resté au niveau dans lequel il se trouvait au moment de l’accès à l’indépendance, dans une stagnation totale. Rappelons au passage que ce sont les colonisateurs qui ont apporté la santé, l’éducation et de nombreuses infrastructures (voies ferrées, routes et ponts). Sans oublier que la présence militaire coloniale leur assurait la paix alors qu’aujourd’hui nombre de pays africains sont à feu et à sang.
Qui a raison dans cette affaire ? Le philosophe Julien Freund nous apporte des éléments de réponse. Tout d’abord, dit-il, les hommes sont inégaux, c’est pourquoi il y a des artisans qui sont de véritables artistes, des sportifs de haut niveau, des écrivains, des peintres célèbres, des chercheurs scientifiques, des managers, etc.
« Reconnaître la compétence, c’est donc, dit Julien Freund, reconnaître que dans chaque fonction, même à un niveau égal dans la hiérarchie, il y a des hommes qui accomplissent leur tâche avec des qualités supérieures à celles d’autres. En d’autres termes, cela revient à reconnaître l’existence d’élites, l’élite étant la forme moderne la plus caractéristique de l’aristocratie ». « Cependant, nous explique le sociologue italien Pareto, une élite qui se ferme sur elle-même dégénère et risque d’être supplantée par une autre élite. » (Rivarol du 31/03/2021)
C’est ce qui s’est produit à l’époque des rois de France, la décadence commençant sous le règne de Louis XIV. Puis il y eut la révolution française et le pays a continué sa descente aux enfers. Il faut donc que les Français se ressaisissent et se rappellent que la France est « la fille aînée de l’Eglise », ce qui veut dire que, après le rejet du Christ par les Hébreux, Dieu a choisi la France comme nouveau peuple élu, pour que notre pays rayonne à travers le monde et le convertisse au Christ-Roi.
La France doit donc cesser de s’enfermer dans la repentance
Arrêtons de croire ceux qui nous voient comme des criminels et soyons fiers de notre passé colonial. Rappelons-nous le temps – de Louis XIV justement – où la France était le pays le plus puissant du monde et rayonnait partout par sa culture. C’est la traduction matérielle de la parabole de la multiplication des pains (Matt. 14, 13-21) : « si vous avez la foi, vous aurez la prospérité en surcroît », nous fait comprendre le Christ.
C’est pourquoi Jésus dit : « Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure » (Matt. 25, 13). Nous sommes à chaque instant menacés par la subversion et, si nous n’y prenons garde, elle nous submergera.
Vive le roi Louis XX