Le gouvernement mondial se met en place...

Jeanne Smits, qui fut la directrice de la rédaction du quotidien Présent de 2007 à 2014, nous apporte une information qui fait froid dans le dos : « L’ONU a un plan, une feuille de route. Son secrétaire général, Antonio Guterres, a présenté son rapport spécial le 31 mars dernier, avec sa mesure la plus spectaculaire : consacrer plus de 10 % du PIB global à la résolution de la crise présente, sous la houlette des institutions internationales. (…) Le rapport de l’ONU, intitulé « Responsabilité partagée, solidarité globale : la réponse aux effets socio-économiques du COVID-19 », en dresse un portrait assez détaillé. Dans ce Meilleur des mondes de demain, l’ONU voudrait appliquer le socialisme à grande échelle : socialisme au sens de redistribution des revenus à l’échelle mondiale et dépendance de tous à l’égard de l’Etat – une dépendance aux allures de soumission ».
« Et cela doit se faire par le biais d’organisations internationales : « Le 13 mars, l’OMS, la Fondation pour les Nations unies et la Fondation suisse pour la philanthropie ont lancé le premier fonds de solidarité COVID-19, qui permet aux particuliers, aux entreprises et aux institutions du monde entier de se réunir pour contribuer directement aux efforts d’intervention mondiaux. » Autrement dit, un outil est déjà en place sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé.
Tout cela doit servir à une redistribution des richesses. Il faudra « un soutien financier et technique maximal pour les personnes et les pays les plus pauvres et les plus vulnérables, qui seront les plus durement touchés », mais ce soutien ne saurait être celui de pays à pays ».

Une planification mondiale de la redistribution des richesses !

Quelle que soit l’origine exacte du coronavirus – difficile à connaître – il est clair que celui-ci a ouvert la voie à ce qu’aucun dictateur n’aurait jamais rêvé : les habitants de la planète entière qui obéissent à un même ordre : restez chez vous !
Mettons-nous un instant dans la peau de l’oligarchie mondiale : c’est pour elle une occasion unique à ne pas rater. Profitons, se dit-elle, de la peur généralisée pour se mettre en position de protecteur universel, en faisant passer un message d’appel à la solidarité. Mais voilà une solidarité qui coûte fort cher à tous les Etats autres que ceux des pays en voie de développement, principalement les pays occidentaux. Et ce n’est plus une contribution de 0,75% du PIB comme cela avait été décidé, mais jamais mis en œuvre il y a plusieurs décennies. Non, la solidarité demandée consiste en un prélèvement de 10% du PIB de tous les Etats occidentaux !

C’est le nivellement par le bas, au niveau planétaire !

D’aucuns pourraient objecter : « Certes, mais nous avons notre gouvernement qui nous soutient et qui ne permettra pas cela ». C’est se faire beaucoup d’illusions. Philippe de Villiers a démontré, dans son livre « J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu » que l’Union Européenne a été construite pour servir les intérêts américains et pas les nôtres. Et des exemples de soumission de nos dirigeants à la clique mondialiste, il y en a à foison.
Jésus nous dit « Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine » (Matt. 12, 25). Tant que nous serons divisés, nous resterons soumis à l’oligarchie mondialiste et subirons ses plans. Or il n’y a qu’une seule façon de sortir de cette soumission et de retrouver notre unité, c’est la conversion au Christ.

Nous sommes bien loin de la politique, diront certains. Au contraire, car la seule alternative à l’oppression mondialiste, c’est un Etat chrétien. Et la seule manière de construire un Etat chrétien, c’est de mettre à se tête un roi très chrétien.

Vive le roi !

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