La pseudo réforme Blanquer de l'école républicaine

Les séries S, L et ES disparaissent. Selon la version officielle, désormais les lycéens auront un socle de culture commune et choisiront des disciplines de spécialité. En fait, comme nous allons le voir, le « socle de culture commune » se réduit comme peau de chagrin. Ainsi, il y aura toujours une épreuve de français en fin de classe de première, mais, dans les spécialités « fortement recommandées ou suggérées », pour l’orientation « prépa scientifique » (grandes écoles), il n’y a plus de matière littéraire dès la classe de 1ère. Autant dire que les élèves ayant fait ce choix ne s’intéresseront guère aux cours de français pendant l’année scolaire.
Déjà aujourd’hui 23,1 % de ceux qui sortent de l’Éducation nationale n’ont jamais vraiment appris à lire. Ce pourcentage grimpe à 50 % parmi ceux qui sortent du système scolaire avant le lycée. Un enfant sur deux !
Au bac, l’épreuve de composition française, qui durait trois heures, est supprimée et remplacée par un examen écrit d’une heure.

Tout est fait pour réduire la capacité de l’élève à réfléchir

Les réformes successives, qui ont commencé dans les années après Mai 68, ont conduit à une situation où nombre de jeunes ingénieurs entrant dans la vie active sont incapables de former des phrases par écrit et, par conséquent, de rédiger des rapports.
De plus, la culture est remplacée par le « bourrage de crânes ». Dans l’enseignement « moral et civique », l’accent est mis sur des thèmes idéologiques tels que l’égalité hommes-femmes, l’identité et l’orientation sexuelle, la défense des droits des homosexuels, etc, en passant complètement sous silence ce qu’on appelait autrefois « les cours de morale ». Pas étonnant que les « incivilités » se multiplient dès qu’on circule dans la rue ou dans les transports en commun.
Alors que « Dieu nous a appelés, non pas pour que nous restions dans l’impureté, mais que nous vivions dans la sainteté » (1 Thess. 4, 7), l’article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 déclare : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui », ce qui est tout le contraire de la loi d’amour de l’autre enseignée par Dieu.
C’était justement le rôle du roi de contribuer à l’élévation de la vertu du peuple. La république fait tout le contraire.

Il faut changer l’école « par le haut » et « par le bas »

Tout d’abord il faut en finir avec le monopole de l’Education Nationale, un outil dont se sert la franc-maçonnerie pour y faire passer sa propagande, par exemple son insistance à imposer aux enfants, dès le plus jeune âge, sa vision de l’éducation sexuelle. Il faut, au contraire, reprendre le slogan de « l’école libre » avancée par les parents d’élèves qui manifestaient dans la rue en 1984.
Quant aux établissements scolaires, ils doivent avoir l’autonomie de gestion et la liberté de mettre en place la pédagogie la meilleure, en collaboration avc les enseignants et les parents d’élèves.
Et le jour où le roi sera de nouveau sur son trône, tous les établissements scolaires auront l’obligation de diffuser un enseignement chrétien tout au long de la scolarité.

En avant pour l’école libre

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