A propos de sable et de tourisme

Deux faits, apparemment anodins si l’on prend en compte les millions d’événements qui se produisent chaque jour dans le monde, retiennent notre attention : une histoire de sable et une histoire de téléphérique.
Nous savons depuis longtemps – les médias aux ordres nous le dévoilent chaque année – que l’empreinte écologique a atteint la valeur de 1,7. Cela signifie que nous consommons chaque année 1,7 planète Terre. Le simple bon sens nous donne à penser qu’il ne faut pas continuer…
Ceci concerne en particulier le sable : celui qui sert à produire du béton, pas le sable du Sahara ou d’autres déserts, qui ne peut pas remplir cette fonction. Or il n’y a plus de sable sur la planète ! Et, malgré cela, un récent flash dans le journal télévisé nous explique qu’une entreprise allemande racle le fond des rivières pour récupérer des tonnes de sable… au risque de polluer les nappes phréatiques environnantes. Mais aucun gouvernement ne s’en émeut. On préfère faire du tam-tam sur le réchauffement climatique, alors que l’homme ne peut rien y changer.
Deuxième événement, d’une tout autre nature : au Kenya s’est organisé depuis des années un accompagnement des touristes qui veulent escalader le Kilimandjaro. Une randonnée de plusieurs jours sous la conduite d’un guide. Cette activité touristique fait travailler, paraît-il, deux cent cinquante mille personnes. Or il y a le projet de construire un téléphérique qui permettrait de multiplier le nombre de visiteurs du Kilimandjaro. Oui, mais cela ne ferait travailler qu’une poignée de personnes et c’est donc le chômage assuré pour les deux cent cinquante mille personnes dont nous venons de parler. Bien sûr, cela va faire rentrer beaucoup d’argent – c’est bien pourquoi le projet existe – mais cet argent ira dans la poche d’une minorité d’individus.

Voilà deux exemples qui montrent où conduit le dieu-argent

En ce qui concerne le sable, une conférence mondiale devrait décider un arrêt total de toute extraction de sable (celui qu’on extrait encore est de bien moins bonne qualité que celui qui était extrait autrefois). Cela implique de choisir d’autres matériaux pour la construction des maisons, des immeubles, des ponts, etc. C’est, en fait, une remise en cause de la politique d’urbanisation à tout-va conduite depuis des décennies. Ne rêvons pas : jamais les démocraties occidentales n’arriveront à prendre ce type de décision. C’est la politique du « après moi, le déluge ». Voilà ce qu’est l’idolâtrie du dieu-argent : elle nous conduit tout droit au suicide collectif.
Et le Kilimandjaro ? Dans le meilleur des cas, un mouvement de « Gilets jaunes » apparaîtra, mais beaucoup trop tard et ce sont des dizaines de milliers de personnes qui se retrouveront au chômage.

L’alternative ne peut être que chrétienne

Il faut que la France retrouve sa vocation surnaturelle de « Fille aînée de l’Eglise ». C’est alors elle qui entraînera les autres Etats européens à abandonner le Traité de Lisbonne et à démarrer la construction d’une autre société. Cela ne peut se faire qu’en retrouvant nos racines chrétiennes.
La prochaine échéance qui nous donne concrètement l’occasion de manifester notre adhésion aux valeurs chrétiennes est la manifestation du 6 octobre qu’organise la « Manif pour Tous » contre la PMA.

Soyons nombreux le 6 octobre
Tous contre la généralisation de la PMA


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