La France n'est plus le pays de la liberté

Tant qu’on parle de la pluie et du beau temps, il n’y a évidemment aucune censure ! Mais dès qu’on entre dans le domaine de la réflexion, d’une pensée qui sort du cadre du « politiquement correct », il en va tout autrement. Or, dans un quelconque pays avancé, quels sont les lieux destinés par excellence à la réflexion ? Réponse : les universités. Comment donc se passe la vie universitaire en France ?
« Pendant de longues générations, nous dit Jacques Heers dans son livre « L’histoire assassinée », les thèses soutenues dans les Universités représentaient de loin l’essentiel de la production scientifique. (…) C’était des thèses de doctorat d’Etat (qui démarraient généralement à Bac+6 et s’achevaient) à Bac plus treize ou seize. (…) C’était l’exception française, reconnue signe d’excellence ».
Puis, un jour, la thèse d’Etat fut supprimée et remplacée par une thèse dite « de nouveau régime », d’une durée ne devant pas, en principe, dépasser quatre ans. De plus, alors que le doctorant « ancien régime » était libre d’organiser son temps comme il l’entendait, le seul contrôle périodique étant celui de son directeur de thèse, aujourd’hui il doit rendre compte à un jury qui ne peut juger que selon des critères administratifs puisque, par construction, il n’a pas la compétence adéquate. En outre, on l’oblige à s’intégrer dans une « équipe » et à suivre toutes sortes de cours qui n’ont rien à voir avec la discipline concernée. Résultat : les trois quarts de son temps sont occupés à autre chose que la recherche, pour laquelle il ne lui reste que peu de temps.

Ce n’est rien d’autre qu’un sabotage de la recherche

Cela explique pourquoi de plus en plus de jeunes diplômés de l’enseignement supérieur partent à l’étranger s’ils veulent entrer dans un cursus de recherche. Quant aux bacheliers scientifiques, ils sont désormais dans leur écrasante majorité incapables de TOUT raisonnement. Devant cette terrible réalité, les Universités scientifiques se sont vues obligées de changer leur enseignement : on supprime quasiment tout raisonnement, remplacé par la transmission de recettes pratiques : comment inverser une matrice, comment calculer une intégrale, etc. Et comme l’université se voit interdire toute sélection à l’entrée, et doit de ce fait accepter dans ses amphithéâtres des bacheliers d’un niveau qui, pour la plupart, ne vaut pas le certificat d’études d’antan, le niveau atteint en maîtrise est de plus en plus bas. Ce qui fait que les parents de ces futurs étudiants sont de plus en plus nombreux à inscrire leurs enfants dans les écoles hors contrat dès leur plus jeune âge.
Cette situation n’est pas le fruit du hasard ou de fonctionnaires incompétents voulant se mêler de pédagogie. C’est la volonté politique de fabriquer des moutons, mais surtout pas des personnes capables de raisonner par elles-mêmes. Et cela commence dès l’école primaire.
Un autre exemple de cette dictature de la pensée, c’est l’interdiction de toute réflexion ou recherche sur la deuxième guerre mondiale, laquelle est qualifiée de « révisionnisme », voire de « négationnisme ». Plus généralement, tout un arsenal de lois a été érigé pour conforter juridiquement l’interdiction de toute réflexion ou recherche sur des sujets jugés « non politiquement corrects » : loi Pleven en 1972, loi Gayssot en 1990, loi Lelouche en 2002, etc.

Il n’y a donc plus aujourd’hui en France de liberté de pensée

Si cela ne concernait qu’une corporation, certains pourraient dire « c’est dommage pour eux ». Mais c’est bien plus grave : c’est une démarche qui conduit la France tout droit vers le sous-développement intellectuel, donc vers la soumission à des pays étrangers qui ont, eux, l’intelligence ! Inutile d’insister pour voir à qui cela profite : aux Etats qui mettent en œuvre une politique mondialiste, avec la volonté d’asservir tous les Etats – la France en particulier - afin d’établir un gouvernement mondial.
La seule alternative : LA LIBERTE DE l’ENSEIGNEMENT A TOUS LES NIVEAUX : autonomie de gestion, qui implique la liberté de recruter les professeurs sans interférence étatique, et liberté de choix en matière pédagogique, le pouvoir de l’Etat se limitant à définir les niveaux à atteindre à chaque étape du cursus scolaire.

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