La disparition de la culture générale

Qu’est-ce que la culture générale ? Jetons un coup d’œil sur un manuel de formation destiné aux étudiants en première année de préparation aux concours des grandes écoles de commerce, portant justement sur la « culture générale ». La totalité du livre ne porte que sur le vingtième siècle, à l’exception d’un chapitre consacré à l’histoire de France, qui s’étend sur trois pages !

Et quand on interroge des personnes de moins de cinquante ans – pas ceux qui ont connu les études secondaires d’avant mai 68 – leur ignorance est spectaculaire : pour eux, la culture générale, c’est connaître le plus de choses possibles parmi les événements contemporains. A leurs yeux, la meilleure façon d’être « cultivé », c’est de fréquenter les réseaux sociaux.

L’école d’après mai 68 a réussi à faire table rase du passé !

Voici une liste, non exhaustive, de tout ce qui a disparu de l’enseignement secondaire et supérieur : le latin et le grec, ce qui faisait découvrir la connaissance du monde qu’avaient les civilisations romaine et hellénique, les deux visions de l’école sur lesquelles s’opposaient Rabelais et Montaigne, le pari de Pascal, le sens de l’honneur chez Corneille, la description de la passion chez Racine, les choix politiques de nos rois quand ils étaient confrontés au contexte international de leur époque, l’exposé de la foi chrétienne chez Bernanos, etc.
Les conséquences sont dramatiques. C’est au minimum une perte d’autonomie de jugement pour une large part de la population française et c’est être voué, au plus haut niveau, à reproduire les mêmes erreurs que nos ancêtres. Bien pire, c’est une perte de profondeur dans l’analyse des situations, en un mot, c’est une perte d’intelligence. Le QI des Français va en se dégradant.

La baisse du QI = la soumission aux peuples plus intelligents

Comment en sommes-nous arrivés là ? Est-ce simplement une fascination pour l’utilitarisme ? Non. C’est au contraire une orientation voulue. Pensons simplement à la façon dont sont formatés les futurs professeurs lors de leur passage aux IUFM : on leur fait bien comprendre que leur rôle n’est pas de transmettre mais de permettre à l’élève d’acquérir des connaissances par ses propres découvertes. On croit rêver !
Il y a en effet un plan pour maintenir un maximum de jeunes dans l’ignorance. Cela devient un troupeau tellement plus malléable. C’est de là que vient le manque de courage de nos dirigeants qui préfèrent le confort moral de la soumission à l’oligarchie mondialiste plutôt que se battre pour la souveraineté de la France. Heureusement, il y a des mouvements tels que les Gilets jaunes ou la Manif Pour Tous, qui montrent que tout le monde ne se laisse pas encadrer.
Mais l’on manque cruellement de militants capables d’orienter les révoltes vers un changement de régime politique. Non seulement parce que ceux qui ont envie de s’engager en politique sont eux-mêmes dépourvus d’une culture historique suffisante pour savoir se diriger, mais aussi parce que le relativisme a tellement imprégné la société que le doute s’est installé même parmi les meilleurs.
Seul le retour à la foi chrétienne peut sauver la France. En effet « Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine » (Matt. 12, 25). La soumission des esprits commence lorsque l’on accepte la propagande quotidienne – et les lois qui vont avec – appelant à la « non-discrimination ». Ainsi on s’attaque au comportement et non à sa cause, laquelle provient d’un manque de foi : croyons en Dieu, et il n’y aura plus de discrimination, car le christianisme est la seule religion non discriminante.
Pour cela, il faut sortir du mauvais esprit inspiré par la république. En effet, l’article 4 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 énonce : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ». C’est donc une éducation purement individualiste, en opposition totale avec l’enseignement du Christ : « Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l'amour les uns pour les autres » (Jean 13, 34-35).

Honte à la république !

Pour un roi très chrétien !

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