Il faut chasser ce pape pour sauver l'Eglise
Depuis Vatican II, l’Eglise est divisée. Pourquoi ? Analysons la dernière encyclique du pape François pour répondre à cette question.
L’encyclique s’appelle « Fratelli tutti », ce qui signifie « nous sommes tous frères ». François apporte deux arguments pour justifier son affirmation. Le premier est sous-entendu, car il fait appel à ce que sait tout chrétien : nous sommes tous frères, puisque nous avons un seul père : Dieu. Le second est explicite : « ‘’Fratelli tutti’’, écrivait saint François d’Assise, en s’adressant à tous ses frères et sœurs ». Mais saint François d’Assise s’adressait à tous ses proches et non à l’humanité tout entière. Il y a ainsi, de la part de François, une manipulation des esprits en confondant sciemment la partie et le tout.
Car, en réalité, nous ne sommes pas tous frères sur cette terre. Jésus le dit explicitement : « Eh bien moi je vous dis : aimez vos ennemis, et priez pour vos persécuteurs » (Matt. 5, 44). Il y a bien des amis et des ennemis. Qui sont ces ennemis ? Ceux que le Diable organise pour en faire le camp mondialiste avec l’objectif de soumettre toute l’humanité. Or, tout au long du texte, l’Encyclique donne à croire que le Diable n’existe pas.
Dans la suite de Vatican II, François souhaite l’union des églises monothéistes pour sauver le monde : « Je me suis particulièrement senti encouragé par le Grand Imam Ahmad Al-Tayyeb que j’ai rencontré à Abou Dhabi pour rappeler que Dieu ‘’a créé tous les êtres humains égaux en droits, en devoirs et en dignité, et les a appelés à coexister comme des frères entre eux’’ ». Cette alliance est totalement contraire à ce que nous enseigne Jésus : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi ». (Jean 14, 6)
Venons-en à la question de l’immigration. Pour justifier la nécessité, selon François, d’accueillir sans limitation tous les immigrés qui souhaitent venir en France, il déclare : « nous pouvons alors affirmer que chaque pays est également celui de l’étranger » (§124). Et pour conforter ce point de vue, il évoque une communion universelle : « Chaque groupe humain s’intègre dans ce réseau de communion universelle qui trouve là sa beauté » (§149). C’est tout le contraire de ce que dit le Christ : « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit » (Matt. 28, 19). La communion universelle ne viendra que par la conversion du monde entier au Christ.
Son principal argument en faveur de l’accueil des immigrés, c’est la parabole du bon Samaritain, à laquelle il consacre pas moins de vingt articles. Mais c’est confondre le singulier et le pluriel : une chose est de venir au secours d’un immigré déjà sur notre territoire, autre chose est d’ouvrir nos frontières à un accueil massif d’immigrés que nous n’avons pas les moyens d’entretenir. Il y a une réalité économique : le budget de la France se répartit ainsi : ressources = 250 Md€, charges = 343 Md€, déficit = 93 Md€. Avec un tel déficit annuel, comment financer les 70 Md€ que nous coûte chaque année l’immigration ?
De plus, il en va de la cohésion d’un pays comme de celle d’une entreprise : tout manager sait que son entreprise sera bien plus efficace si tout le personnel adhère aux mêmes objectifs. On ne peut faire coexister deux cultures totalement opposées, le christianisme et l’islam. L’échec de la laïcité le démontre.
Un autre aspect étonnant de l’encyclique est l’affirmation de François : « la peine de mort est inadmissible » (§263). Alors que le catéchisme de l’Eglise catholique (version 1992) dit explicitement : « Préserver le bien commun de la société exige la mise hors d’état de nuire de l’agresseur. A ce titre, l’enseignement traditionnel de l’Eglise a reconnu le bien-fondé du droit et du devoir de l’autorité publique légitime de sévir par des peines proportionnées à la gravité du délit, sans exclure dans des cas d’une extrême gravité la peine de mort. Pour des raisons analogues, les détenteurs de l’autorité ont le droit de repousser par les armes les agresseurs de la cité dont ils ont la charge ». A aucun moment, le pape François ne démontre en quoi les circonstances auraient changé pour affirmer une position antagonique à l’enseignement traditionnel de l’Eglise.
Et François conclut : « Nous avons besoin d’un ordre juridique, politique et économique mondial » (§138). C’est la reconnaissance explicite de son adhésion aux thèses mondialistes. Et pour neutraliser les forces qui voudraient s’y opposer, François développe tout au long de l’encyclique un discours pacifiste. C’est ce que fit la gauche française dans l’entre deux guerres ; cela nous a valu la débâcle de 1940 et les horreurs de la seconde guerre mondiale.
Ainsi le pape François défend les objectifs diaboliques de la secte mondialiste. Nous sommes bien arrivés au temps annoncé par Saint Paul : « Auparavant doit venir l’Apostasie et se révéler l’Homme impie, l’Etre perdu, l’Adversaire, celui qui s’élève au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu ou reçoit un culte, allant jusqu’à s’asseoir en personne dans le sanctuaire de Dieu, se produisant lui-même comme Dieu » (2 Tess. 2, 3-4).
Pour sauver l’unité des catholiques, le pape François doit partir