Halte au défaitisme

La France vit en pleine contradiction : d’un côté – et c’est tant mieux – nous sommes considérés comme le peuple le plus combatif d’Europe – et d’un autre côté il nous arrive souvent de rencontrer des personnes qui ne croient plus en rien, qui n’espèrent rien de bon de l’avenir, qui croient que « tout est foutu ».
« Un philosophe comme Raymond Aron impute la défaite de 1870 à l’infériorité militaire de la France par rapport à l’Allemagne de l’époque. Les causes de cette infériorité sont multiples mais elles reviennent toutes à l’imputer à la dégradation de l’instrument militaire français de l’époque (…) : notre armée moins nombreuse que l’armée allemande, son artillerie inférieure, un haut commandement de mauvaise qualité, (…) le recrutement des officiers, le mépris dont les ‘’intellectuels’’ étaient l’objet dans l’armée » (Institut Universitaire Saint Pie X, « Penser la guerre moderne »). En un mot, une France qui n’avait plus le moral !
Plus tard, il y eut la première guerre mondiale, et c’est le maréchal Pétain qui sut redonner confiance aux troupes, ce qui fut un élément déterminant dans la victoire finale. S’ensuivit la période de l’entre deux guerres, au cours de laquelle les idées pacifistes ont durablement détruit la combativité des Français qui perdirent la guerre en 1940 alors que, vingt ans plus tôt, l’armée française était la meilleure du monde.

Et aujourd’hui c’est le relativisme qui mine l’esprit des Français

Il est de bon ton de ne jamais afficher de conviction. Une propagande diffuse nous fait croire que tout est relatif, que la vérité n’existe pas. C’est déjà ce que disait Ponce Pilate à Jésus. Tout au contraire, « considérer que le salut de la France est une urgence absolue, que la vie d’un père et d’une mère doit être orientée vers la survie temporelle et spirituelle de leur famille, que la défense de la foi catholique prescrit un combat contre le modernisme sont des convictions parce que les réalités qu’elles visent sont un bien incontestable ».
Les conséquences ultimes du défaitisme, nous venons d’en avoir un aperçu : la domination de l’ennemi, qu’il soit politique, économique, moral ou spirituel.
Quelle en est la cause ? « Cherchez à qui profite le crime », diraient les détectives. Nous savons que l’oligarchie mondialiste utilise tous les moyens possibles pour détruire la France, par la soumission de nos dirigeants, par une crise économique qui est voulue, programmée, et non le fruit du hasard, par la diffusion massive de la pornographie qui détruit le psychisme de nos enfants, etc.

Une situation voulue par l’oligarchie mondialiste

Ce ne sont pas les élections qui y changeront quelque chose. Il suffit de voir comment le Front National, devenu le Rassemblement National, a abandonné les trois quarts de son programme – le combat contre l’immigration extra-européenne, pour la défense de la famille, etc – pour comprendre que les partis politiques, avides de pouvoir, édulcorent leur programme au point qu’il n’y a plus, en France, de réelle opposition au mondialisme.
Bien sûr, il faut continuer le combat en descendant – pacifiquement – dans la rue. Mais cela ne suffit pas. Il faut que les luttes soient orientées dans un sens politique. Et pour cela, il faut une élite organisée, disciplinée, formée, combattive, qui dirige le mouvement. C’est ce que nous essayons de construire.

Construisons ensemble le parti royaliste

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