Halte à l'apostasie

Rappelez-vous : il y eut le grand déluge, puis la tour de Babel, puis Sodome et Gomorrhe, puis le peuple hébreu qui, à de nombreuses reprises, rejeta Dieu pour adorer des idoles. A chaque fois, Dieu a d’abord attendu patiemment que l’homme se repente puis a fini par sévir, comme on corrige un enfant pour qu’il retrouve la voie de la raison. Ainsi il est écrit : « Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour » (Ps. 103, 8). La colère n’est donc pas exclue…
Or voilà plus de deux cents ans que le monde baigne dans l’immoralité la plus ignoble. Pas étonnant puisqu’on a voulu construire des sociétés sans Dieu. Et ce dans les cinq continents. Aujourd’hui de nombreuses prophéties nous expliquent que Dieu ne peut plus attendre. Il nous a pourtant averti à de nombreuses reprises. Citons quelques dates. En 1846, la Sainte Vierge apparaît à La Salette et dit : « Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, par leur mauvaise vie, par leur irrévérence et leur impiété à célébrer les saints mystères, par l’amour de l’argent, l’amour de l’honneur et des plaisirs, les prêtres sont devenus des cloaques d’impureté ». En 1917, elle apparaît à Fatima, au Portugal, pour demander que le Pape accompagné de l’ensemble des évêques du monde, consacre la Russie à son Cœur immaculé, condition première pour que ce pays ne tombe pas dans le communisme. Cela n’a jamais été fait et l’on connaît la suite.
Citons, pour clore cette liste très incomplète, l’avertissement de l’Apocalypse : il y aura une « grande épreuve », le plus grand chambardement de tous les temps (Ap. 3, 10). Diverses prophéties – rappelons que le prophète est une personne qui parle sous la dictée de Dieu – nous informent que ce temps de la « grande épreuve » est venu. Dieu a ainsi décidé de faire souffrir tous les peuples de la terre, seul moyen pour qu’ils se repentent et retrouvent la voie de Dieu.
Ainsi, pour faire court, de nombreux pays vont connaître une guerre civile, puis ce sera la troisième guerre mondiale. Les deux tiers de l’humanité vont mourir et il y aura d’atroces souffrances, non seulement du fait des guerres par l’utilisation de bombes NBC (nucléaire, biologique, chimique) mais aussi par un dérèglement de la nature (tremblements de terre, inondations, pandémies, etc.). Ajoutons à cela des millions de morts de la faim et une crise économique ultime, avec une hyper inflation qui fait que le papier monnaie ne vaudra plus rien.
En France, les prochaines étapes probables sont les suivantes. Comme une prophétie n’est jamais datée, c’est le modeste auteur de ces lignes qui en a fait sa propre interprétation. Première étape : Macron n’ira pas jusqu’à la fin de son mandat car, n’ayant pas la majorité absolue à l’Assemblée Nationale, il ne réussira pas à gouverner et finira par démissionner. Deuxième étape : Mélenchon profitera de la situation pour instaurer la VIème république, avec un retour au régime parlementaire. L’anarchie qui en résultera sera utilisée par un homme qui fera un coup d’Etat (troisième étape) et instaurera le retour à un communisme pur et dur. Il en profitera pour lancer – avec l’aide de la franc-maçonnerie qui n’attend que cela – une persécution massive des chrétiens, avec confiscation totale des biens et mise à mort de tout le clergé et des paroissiens. Tout cela sans doute dans les cinq prochaines années.
Puis viendra la troisième guerre mondiale qui, pour la France, commencera par une invasion russe par le nord et l’ouest et une invasion musulmane par le sud, les envahisseurs se livrant à de cruelles exactions (viols, meurtres, pillages, etc.).

Ce scénario est-il une fatalité ? Heureusement non. Rappelons-nous l’épisode de la ville de Ninive. « La parole de Yahvé fut adressée à Jonas : ‘’Lève-toi, lui dit-il, va à Ninive, la grande ville, et annonce-leur que leur méchanceté est montée jusqu’à moi’’. (…) Jonas se leva et alla à Ninive selon la parole de Yahvé. (…) Il prêcha en ces termes : ‘’Encore quarante jours et Ninive sera détruite’’ ». Le roi de Ninive fut touché par ses paroles et adressa le message suivant à sa population : « Hommes et bêtes, gros et petit bétail, ne goûteront rien, ne mangeront pas et ne boiront pas d’eau. (…) Qui sait si Dieu ne se ravisera pas et ne se repentira pas, en sorte que nous ne périssions point ? Dieu vit ce qu’ils faisaient pour se détourner de leur conduite mauvaise. Aussi Dieu se repentit du mal dont il les avait menacés, il ne le réalisa pas. » (Jonas 1, 1-2 et 3, 3-10)

Il en est de même aujourd’hui. Essayons de deviner à quelle condition Dieu protégerait la France. La réponse à cette question est simple : il suffit que nous nous repentions, comme l’a fait le peuple de Ninive. Pour cela, il faut remplacer la société sans Dieu dans laquelle nous vivons, la république, par une société chrétienne, ce qui ne peut être que le retour à la royauté.
Cela paraît une énorme montagne à franchir. Faisons un retour en arrière : Abraham marche à côté de Dieu, qui lui dit qu’il va détruire Sodome et Gomorrhe. Abraham, dans un dialogue très émouvant, demande à Dieu s’il détruira les villes s’il y reste des justes. Et Dieu répond : « Je ne détruirai pas, à cause des dix » (Gen. 18, 32). Morale de l’histoire : s’il reste dix justes dans une ville, celle-ci peut être sauvée. Or il y a potentiellement en France bien plus que dix justes. Officiellement, le pays compte 38 millions de personnes qui se déclarent chrétiens. Cependant on estime que seuls 5% sont pratiquants, soit près de deux millions de personnes.
Ces deux millions de chrétiens, s’ils se mobilisent, peuvent arrêter la roue de l’histoire et empêcher que ce cataclysme atteigne la France. Pour cela, il faut aller dans toutes les paroisses et organiser des réunions autour de la seule question « y a-t-il, oui ou non, incompatibilité entre république et christianisme ? ». Nous avons expliqué, dans un précédent article, qu’on doit répondre par l’affirmative à cette question.
Il y aura, bien sûr, une forte résistance du clergé. Il faudra dire à celui-ci : « si vous ne faites rien, dans cinq ans vous êtes morts, assassiné au cours de la persécution chrétienne qui se déclenchera ; c’est donc cela ou la mort ». Bien sûr, les deux millions de chrétiens devront convaincre le reste de la population. Mais ce sera facile pour deux raisons. D’une part parce qu’il reste dans l’esprit de la plupart d’entre eux un fond chrétien ; d’autre part parce que, comme l’a montré un sondage récent, 75% des Français ne font plus confiance ni à l’État, ni à la république. Il y a d’ailleurs une troisième raison, qui vient sans doute en tête : chacun a besoin de rêver et la royauté est le seul régime politique qui puisse apporter l’harmonie sociale dans une population. Enfin n’oublions pas que c’est seulement avec l’aide de Dieu que l’on peut abattre un régime diabolique et que, si nous lui demandons par nos prières, il y a de fortes chances qu’il nous aidera.

Honte aux païens !

Christ vaincra !

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