Démocratie et discrimination

L’oligarchie mondialiste assoit son pouvoir sur deux principes : la démocratie et la non discrimination, une double hypocrisie, comme nous allons le voir.
La démocratie, si elle était pratiquée avec justice, ne permettrait pas qu’autant de Français soient pauvres, voire sans ressources. Elle ne permettrait pas, non plus, que des salariés ayant travaillé une grande partie de leur vie dans une entreprise soient jetés à la rue comme des malpropres. Elle ne permettrait pas qu’il existât en France plus de cent mille SDF, ce qui prive ses malheureux de la  dignité élémentaire que devrait posséder tout être humain. Enfin, elle ne permettrait pas que beaucoup d’agriculteurs vendent moins cher que leur prix de revient, alors que ce sont eux qui assurent notre nourriture.
D’ailleurs les résultats bien connus du référendum de 2005 sur le Traité constitutionnel apportent la preuve de ce déni de démocratie : alors que 55% des Français s’y étaient opposés, Nicolas Sarkozy a trouvé une manœuvre pour le faire valider, et ce fut ainsi que la France adhéra au Traité de Lisbonne.

La référence à la démocratie est le masque du totalitarisme

Le deuxième principe qu’on ne cesse de nous crier aux oreilles soir et matin est le refus de la discrimination. Au nom de ce principe, il faudrait gommer toutes les différences entre les hommes. C’est une absurdité ! D’ailleurs il est violé à chaque élection, puisqu’il faut bien faire la différence entre les partis politiques. De même, on est bien obligé de constater la différence entre la civilisation chrétienne vieille de deux mille ans et la civilisation arabe ou hindoue. Il faut bien faire la différence entre les valeurs chrétiennes basées sur l’amour entre les hommes et la loi de l’argent, c’est-à-dire la loi du plus fort.

Refuser toute discrimination, c’est refuser la distinction entre le bien et le mal

La référence à la non discrimination fait sciemment la confusion entre l’idée et le porteur de cette idée. Autant il faut être tolérant et respectueux à l’égard des hommes, autant il faut combattre les idéologies qui tendent à promouvoir un gouvernement mondial. Ainsi il est scandaleux d’avoir institué en France des lois dites mémorielles, qui interdisent de réfléchir sur certains moments de l’histoire (loi Gayssot et autres).
Alors, dira-t-on, que ferait un roi très chrétien ? Il aurait pour première tâche de mettre en œuvre toutes sortes de moyens de communication afin d’élever la vertu du peuple. Ainsi, par exemple, il enseignera le respect des musulmans tout en dénonçant le caractère totalitaire de l’islam. Et, bien entendu, il interdira l’avortement et les mariages homosexuels.
En ce qui concerne la démocratie, il est illusoire de considérer que toute vérité vient du peuple, ce qui est la théorie fumeuse du peuple souverain, jamais mise en pratique comme nous venons de le voir. Il faut distinguer ce qui ressort du pouvoir régalien et ce qui ressort de la démocratie.
Le pouvoir régalien, c’est, notamment, la maîtrise de la politique monétaire – ce qui implique l’abandon de l’euro et le retour au Franc – ainsi que la défense et la justice. Mais c’est aussi l’engagement permanent du roi à conserver le patrimoine national. Ainsi, il faudra, par exemple et s’il en est encore temps, stopper définitivement le processus d’abandon de la Nouvelle Calédonie initié par le traître Michel Rocard. Il faudra aussi renationaliser des fleurons de l’industrie française vendus à l’étranger, tels Péchiney, Alstom et maintenant Renault. Le pouvoir régalien devra aussi s’exercer en matière de politique de l’énergie, des transports et de la recherche ainsi que des choix relatifs aux échanges commerciaux avec l’Etranger.
Inversement, tout ce qui ressort de la vie quotidienne des Français doit faire l’objet de mécanismes de décisions démocratiques, par exemple le choix de l’école dans laquelle les parents veulent envoyer leurs enfants, l’urbanisme et la répartition géographique des établissements de santé.

Vive le roi très chrétien !

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