Que penser des élections ?

Un récent sondage publié dans le Figaro du 24/05/2019 fait apparaître que seulement 42% des électeurs reconnaissent l’utilité du vote, puisqu’ils sont « convaincus par une liste ou un candidat ». C’est donc que près de 60% d’entre eux ne font confiance à aucun parti politique !
Ceci n’est pas nouveau. Il y a quelques années, en effet, Valeurs actuelles publiait un sondage montrant que 75% des Français ne font plus confiance à l’Etat, ni à la république, que 88% d’entre eux rejettent catégoriquement les partis politiques et qu’enfin 61% sont prêts à manifester, alors qu’ils n’étaient que 30% en 2010 !
En théorie, il y a trois façons de prendre le pouvoir : par les élections, par la voie insurrectionnelle et par la mobilisation populaire. Les Francs-maçons, qui nous gouvernent, directement ou indirectement, depuis deux siècles, ont voulu mettre en place un système électoral leur assurant le maintien, ad vitam eternam, au pouvoir. En se faisant aider, bien entendu, par les médias qui sont tous à leur solde. Mais ce système commence à s’essouffler sérieusement. C’est d’ailleurs ce qui a amené Nicolas Sarkozy à s’asseoir dessus et à imposer aux Français le Traité de Lisbonne, qu’ils avaient pourtant rejeté en 2005 à une majorité de 55% des voix !
La voie insurrectionnelle ne mène à rien, car, comme l’histoire l’a montré à de nombreuses reprises, une minorité qui provoque un putsch ne reste pas longtemps au pouvoir. Il reste la troisième voie, celle qu’ont utilisée et qu’utilisent encore aujourd’hui les Gilets Jaunes. C’est aussi celle qui, récemment, a chassé le président algérien Bouteflika du pouvoir. Et c’est encore grâce aux nombreuses manifestations en Pologne et en Allemagne de l’Est que le pouvoir communiste a fini par tomber.
Et les élections européennes, dans tout cela ? Rappelons que Philippe de Villiers, dans son dernier livre « J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu », démontre, à partir de la mise dans le domaine public des archives de la construction de l’Europe après 1945, que celle-ci s’est faite sous le contrôle total des Etats-Unis avec l’objectif d’en faire une entité qui leur soit soumise. Et c’est ce qui s’est produit.
Roland HUREAUX le confirme, à sa manière, dans un article récent : « On s’est longtemps contenté  de dire que l’Europe des Six issue du traité de Rome ( lieu significatif) était dominée par les forces catholiques et que l’élargissement  y avait seulement  accru le poids du monde protestant et donc  anglo-saxon. Mais aujourd’hui la mutation est allée bien plus loin.   En témoignent  le  refus d’inscrire les racines chrétiennes de l’Europe dans les textes constitutifs,  la propagande active en faveur  des évolutions  libertaires les plus débridées, tant de la commission que du Parlement européen,  où la majorité social-démocrate et populaire est toujours prête à toutes les surenchères et au harcèlement des pays qui  lui  résistent ».
Il n’y a donc rien à attendre de ces élections européennes. Faut-il donc s’abstenir ? On sait bien que non, car cela ne fait que renforcer le pouvoir des gens en place. Notons que seules deux listes, celle de la Dissidence Française, dont la tête de liste est Vincent Vauclin, et celle de Renaud Camus, focalisent leur message sur un seul point : le danger du grand remplacement.
Il n’y aurait donc pour nous que deux votes possibles. Cependant Renaud Camus s’est, malheureusement, compromis en défendant un de nos ennemis. Il ne reste donc que la liste de Vincent Vauclin.

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