Bruxelles mène la guerre contre Dieu

Le 15 juin dernier, le premier ministre hongrois, Viktor Orban, a promulgué une loi qui vise à protéger les mineurs en interdisant « la représentation ou la promotion » de l’homosexualité et du changement de sexe auprès de cette population, alors que seuls les parents ont la charge de l’éducation de leurs enfants comme le stipule la Constitution hongroise (Le Figaro du 16/07/2021). Ajoutons que la responsabilité des parents d’assurer l’éducation de leurs enfants - et non le monopole de l’Etat comme malheureusement en France - fait partie des trois « points non négociables » formalisés par le pape Benoît XVI.
La Commission de Bruxelles a aussitôt déclenché une offensive, d’abord par la voix d’Ursula Von Leyen, qui juge que cette loi est une discrimination à l’égard de la communauté LGBT, ensuite en lançant une procédure formelle d’infraction contre la Hongrie, en s’appuyant sur l’article 2 du traité de Lisbonne : « L’Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, de l’Etat de droit, ainsi que de respect des droits de l’Homme ».
Rappelons que l’article 3 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 affirme la souveraineté du peuple et non de Dieu et son article 4 dit, en substance, « chacun fait ce qu’il veut du moment qu’il ne gêne pas le voisin », ce qui est en contradiction avec l’enseignement du Christ : « Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres » (Jean 13, 34)
La Commission de Bruxelles attaque aussi la Pologne, en raison de ses « zones LGBT free » ou « libres de l’idéologie LGBT », une centaine au total. Ainsi, en mars dernier, Clément Beaune, ministre en charge des Affaires européennes et homosexuel, projetait un déplacement officiel en Pologne et avait dû renoncer à se rendre dans l’une d’elles.
Comme nous le disions dans un article précédent, les chrétiens habitant l’un des pays membres de l’Union Européenne se trouvent dans la même situation que les chrétiens romains, forcés d’adorer les dieux de l’Empire de Rome. D’où les persécutions contre eux pendant quatre siècles, qui ont conduit nombre de chrétiens au martyre.
Qui est dans la vérité ? Les chrétiens, bien sûr. En effet, l’existence de Dieu, rappelons-le, est démontrée scientifiquement et c’est aussi par la raison qu’on peut prouver que la Bible a été écrite par des hommes inspirés par Dieu. Là est la vérité. C’est pourquoi, d’ailleurs, le Christ dit : « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14, 6)

Ce sont donc les gouvernements polonais et hongrois qui ont raison

Ceci nous ramène aux prochaines élections présidentielles et législatives. Même si le jeu électoral ne sert à rien, car jamais dans l’histoire on n’a vu un changement de pouvoir par la voie électorale, si certains ont quand même envie de voter, alors ils doivent donner leurs suffrages aux seuls partis qui appellent à sortir de l’Union Européenne. Plus généralement, nous voyons là un exemple parmi d’autres du totalitarisme imposé par l’oligarchie mondialiste. Pour le pouvoir en place, à ses ordres, les chrétiens sont des hors-la-loi.
Que pouvons-nous faire ? Construire une organisation de combat constituée de militants formés, disciplinés et courageux pour mener les actions sur deux plans : la propagande pour un projet de société chrétien et l’agitation pour focaliser les luttes que mène le peuple vers la prise du pouvoir et l’instauration d’un régime politique qui aura pour objectif d’élever la vertu du peuple et non d’encourager l’immoralité sous toutes les formes.

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