Le Parlement européen complice des crimes

Par 378 voix pour, 255 voix contre et 42 abstentions, le Parlement européen a finalement adopté la Résolution Matić sur l’avortement. Les partis de droite ont eu beau se battre, ils se sont trouvés minoritaires. Pour les partis de gauche, c’est une grande victoire puisque, même si cette décision n’oblige en rien les Etats, c’est une décision sur laquelle vont s’appuyer les forces antichrétiennes pour faire passer dans la loi la légalisation de l’avortement dans les Etats conservateurs.
Promouvoir l’avortement, c’est cautionner le meurtre d’enfants à naître. Ceux qui défendent le « droit à l’avortement » se justifient en disant que l’embryon n’est qu’un amas de cellules et que ce n’est que plus tard qu’il devient un être humain. Mais ils sont incapables, bien évidemment, de citer une preuve scientifique du moment où apparaît la vie : au bout d’une semaine, deux semaines, quatre semaines ou davantage ? Pas de réponse car il ne peut y en avoir : la vie apparaît dès la conception.

Les défenseurs de l’avortement sont des hypocrites et des criminels

Comment en est-on arrivé là, à une dépravation de la morale qui ne cesse de gagner du terrain ? Une seule explication : l’incapacité de l’Eglise à combattre la philosophie des Lumières et tout ce qui suit aujourd’hui : la loi Taubira, la PMA, la loi bioéthique qui autorise un avortement jusqu’à la veille de la naissance, etc.
C’est donc aux chrétiens de réagir. Regardez ce qui se passe chez nos ennemis : ils sont très bien organisés pour développer la subversion. Mais les chrétiens ne sont pas organisés. Car ils reçoivent de l’Eglise des messages contradictoires : d’un côté on leur dit que le chrétien doit s’engager en politique et d’un autre qu’il ne faut surtout pas parler politique dans les paroisses. Certes, vu au premier degré, c’est justifié. Il est hors de question que les paroisses se transforment en forums politiques, ce qui les conduirait à la ruine.

Mais il faut parler politique à condition qu’on reste fidèle à la Parole de Dieu. Jésus dit : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14, 6). N’y a-t-il pas une vérité en politique ? Bien sûr que si. Nous en avons donné un exemple en citant les articles 3 et 4 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, foncièrement opposés aux enseignements du Christ. C’est pourquoi nous avons dit qu’on ne peut pas être républicain et chrétien. C’est incompatible. Il faut donc s’organiser pour combattre la franc-maçonnerie, ce que demandait déjà Léon XIII dans son encyclique Humanum Genus (20 avril 1884).

Alors, que faire ? Repartir là où nous avons laissé la mobilisation populaire, au moment où, combattant le projet de loi Taubira, elle fit descendre dans la rue deux millions de personnes. Pourquoi cela n’a pas débouché ? A cause d’une erreur de stratégie de la dirigeante de LMPT (La Manif Pour Tous), Ludovine de la Rochère, qui est profondément électoraliste. Elle croit que les manifestations de rue ont pour seul but de faire pression sur les députés. Et, du coup, elle change les mots d’ordre tous les ans pour s’adapter à l’actualité politique. Résultat : démobilisation complète.

Il faut au contraire rester sur le même mot d’ordre – « abrogation de la loi Taubira » - et faire descendre dans la rue trois millions, quatre millions, cinq millions de personnes, jusqu’à imposer l’abrogation de la loi Taubira, ce qui fera aussi tomber toutes les lois postérieures. Et, pour cela, il faut que le mouvement se structure au niveau de chaque département, que se forment des « comités d’action contre la loi Taubira », avec bureau élu et déclaration d’association 1901. Ainsi chaque comité pourra demander à chacun de ses adhérents de faire venir un ami ou un voisin. C’est de cette façon que, en démarrant avec une mobilisation de 500.000 personnes la première année et en doublant chaque année, on peut arriver à 4 millions en quatre ans et à 8 millions en cinq ans. Et la loi Taubira tombera ! Les chrétiens auront alors repris confiance en eux.

En avant pour la création de comités anti-loi Taubira

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