Vraie et fausse liberté

Deux siècles de manipulation des esprits par des forces diaboliques nous ont amenés à croire que le Diable avait autant droit à la parole que Dieu. Car c’est ainsi que les choses se passent : c’est une loi universelle qui nous apprend que, en dernière analyse, le combat politique se ramène à une opposition – on peut même dire un combat à mort – entre les forces du Bien et les forces du Mal. C’est ce que nous enseigne Jésus : « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent » (Luc 16, 13).
C’est ce que n’avaient pas compris nos deux derniers rois, Louis XVIII et Charles X, qui pensaient qu’il fallait « mettre de l’eau dans son vin » et accepter, en partie, les idées du siècle des Lumières. Aussi ont-ils instauré une Constitution dont l’autorité était supérieure à celle du roi. C’est la vieille histoire du « renard libre dans un poulailler libre »…
La presse occidentale, aux  ordres de l’oligarchie mondialiste, s’insurge contre le fait que le président Poutine, en Russie, a muselé la presse. Mais ce dernier connaît son histoire et il sait que, au cours du règne du dernier tsar, Nicolas II, celui-ci se faisait insulter quotidiennement dans la presse et ne savait comment réagir. On connaît la suite : le renversement du pouvoir impérial et l’instauration du régime politique le plus sanguinaire de tous les temps puisqu’il est à l’origine de près de cent millions de morts.
De même Charles X, alors que le Parlement était très majoritairement constitué de royalistes, a laissé le processus « libre » des élections grignoter petit à petit sa majorité jusqu’à ce que son courant devienne minoritaire. Là aussi, on connaît la suite : le renversement du roi par les journées de Juillet et la venue au pouvoir de l’usurpateur Louis-Philippe.
L’autorité du roi doit être calquée sur celle du père de famille : lorsque les enfants sont dans le foyer familial, pas encore matures, il est normal qu’ils se soumettent à l’autorité parentale, qui a l’expérience de la vie. Il doit en être de même en politique : le roi a pour mission d’élever la vertu du peuple en lui faisant acquérir progressivement les niveaux de liberté que celui-ci est capable d’assumer.
Ainsi le Parlement ne peut avoir qu’un rôle consultatif. La liberté de décider ne peut être accordée que dans les collectivités locales, dans des domaines de pouvoir bien délimités. De même, la presse doit être fermement contrôlée. Ainsi que nous le rappelle Rivarol (26/06/2019), « un journal pourra être poursuivi, en correctionnelle, non seulement en cas de critique de la politique du ministère, mais également en raison de sa ligne générale, si celle-ci se révèle hostile au Roi, aux institutions ou à la religion ». Il en va, bien entendu, de même pour les autres médias, la télévision en particulier, mais également les réseaux sociaux.
La même règle doit est appliquée à l’enseignement. D’une part, il faut que ce soit les parents, et non l’école, qui soient en charge de l’éducation des enfants. L’école est là pour instruire, non pour éduquer. D’autre part, à tous les niveaux, doit être instauré un enseignement chrétien de deux heures par semaine.

Le Christ enseigne que le péché est une véritable prison : tout le monde le sait bien quand il s’agit de la drogue, par exemple, mais il en est de même pour toute addiction. Seule rend libre l’assimilation et la mise en pratique de la Parole de Dieu. C’est seulement là que se trouve la vraie liberté.

La secte diabolique qui se cache derrière l’oligarchie mondialiste a un slogan : « pognon, pouvoir, pornographie ». Nous avons aussi notre slogan :

Dieu – Famille - Patrie

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