Sauver la F rance ou sauver l'Ukraine ?

Macron, en fidèle larbin de l’ordre mondialiste, soutient non seulement la politique de sanctions à l’encontre de la Russie mais, en plus, vide nos stocks militaires d’armements pour les livrer à l’Ukraine.
Pourtant, même le FMI s’inquiète des conséquences de cette politique de sanctions. En date du 16 mars 2022, il déclare : « La guerre pourrait modifier fondamentalement l’ordre économique et géopolitique mondial, si le commerce de l’énergie se modifie, si les chaînes d’approvisionnement se reconfigurent, si les réseaux de paiement se fragmentent et si les pays repensent leurs réserves de devises. »
De fait, les prévisions d’inflation pour l’année 2022 sont de 8 à 10% aux Etats-Unis, et risquent de dépasser très largement ces valeurs dans d’autres pays. Comme l’explique Erwan Faber (Lectures Françaises de juin 2022), c’est l’Europe et non la Russie qui souffrira le plus de cette politique de sanctions : « Entre les aides aux limitations des augmentations du prix des hydrocarbures, les entreprises touchées par l’exclusion de SWIFT sur la Russie, le désengagement des contrats russes du gaz et du pétrole (évalué à 75 Md€), les infrastructures à créer pour s’adapter aux nouvelles contraintes du GNL (gaz naturel liquéfié) importé des Etats-Unis, la gestion de l’afflux de millions de réfugiés (coût évalué à 30 Md€), les augmentations des budgets de la défense (+ 70 Md€ pour l’Allemagne), le coût de la guerre est déjà estimé à plus de 175 Md€ d’après l’économiste Jean Pisani-Ferry. »
Et il poursuit : « La France se retrouve contrainte de subir 1) les hausses du prix du pétrole et du gaz alors qu’elle n’est que très peu exposée à l’achat de gaz (du fait de ses centrales nucléaires) ; 2) le financement de la guerre à travers son implication dans l’OTAN ; 3) la perte de contrats stratégiques pour bon nombre d’entreprises de premier plan, telles Renault-Nissan, Société Générale, Total Energies. »
Mais pour les petites entreprises c’est bien pire. Le 26 août 2022, Dominique Schelcher, DG de Système U, s’exprime : « la facture d’électricité 2023 va doubler (…). Un magasin qui paie cette année 100.000 euros d’électricité va payer 200.000 euros l’année prochaine. (…) J’interpelle les autorités compétentes, les artisans et PME qui vont renégocier les tarifs de leur électricité, la facture sera multipliée par huit. Le petit charcutier dont le contrat s’arrête au 31/12/2022, comment va-t-il faire ? » (Rivarol du 31/08/22)
Si nous en sommes là, c’est du fait de l’appartenance de la France à l’OTAN qui nous oblige à suivre la politique étrangère américaine. Or les Etats-Unis poursuivent un double but : écraser la Russie mais aussi couler économiquement l’Europe. En fait, comme lors des deux premières guerres mondiales, le théâtre principal des opérations est l’Europe. Jean-Michel Vernochet explique (Rivarol du 31/08/22) : « L’Europe est le champ de bataille de deux visions du monde – mondialisme et antimondialisme. C’est désormais évident dans tous les pays. »

Ce combat temporel est le reflet du combat spirituel entre Dieu et le Diable

Comment lutter ? Florian Philippot nous montre la voie : « On veut la liberté, la fin des sanctions, la Paix, la vraie, la souveraineté de notre peuple, de notre pays, on veut sortir de l’OTAN comme de l’Union Européenne, on veut que députés et sénateurs arrêtent leurs interminables vacances, reviennent immédiatement et votent la destitution de Macron ».
On pourra objecter à juste titre que c’est embêtant de favoriser la carrière politique de Philippot alors qu’on veut combattre le mondialisme. C’est tout-à-fait juste. Mais il ne faut pas en faire un prétexte pour ne pas mener le combat. Il faut donc participer à cette mobilisation et l’aider à se développer.
Mais, en même temps, il faut que les militants et sympathisants royalistes interviennent – sans brandir le drapeau – pour que se constitue un cartel d’organisations regroupant les organisations et personnes de tous bords politiques simplement d’accord pour mener le combat contre le mondialisme. C’est un simple souci d’efficacité : il est évident que le frein « Philippot » étant levé, un bien plus grand nombre de personnes participera au mouvement.
Reste à trouver le bon slogan. Car multiplier les revendications comme le fait Philippot ne peut que se retourner contre nous : le pouvoir aura beau jeu d’extirper la revendication qui lui semble la moins dangereuse pour lui et accordera des miettes qui risquent de démobiliser le combat.
Etant donné le contexte de guerre et la soumission aux Etats-Unis, avançons le mot d’ordre :

Sortie immédiate de la France de l’OTAN

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