Santé mentale ou vide spirituel

Le tragique assassinat de Mélanie, surveillante dans un établissement scolaire de Nogent (Haute-Marne), effectué par un jeune garçon de 14 ans, a ému la France entière. Malheureusement, ce n’est pas un cas isolé car des cas similaires se produisent depuis plusieurs années dans différents établissements scolaires. Remarquons que le garçon, interrogé, n’a manifesté aucun regret ni aucune compassion.
Le Figaro du 12/06/2025 titre en première page : « L’Etat cherche la parade contre la violence des mineurs ». Le bon côté de cette nouvelle est que l’Etat reconnait que ce n’est pas un acte isolé mais un fait de société. Rions – tristement – de l’incapacité de l’Etat de trouver des solutions. Pour commencer, il reconnaît qu’il ne sait pas comment faire. Bruno Retailleau ne lui vient guère en aide : « La réponse ne peut pas être seulement sécuritaire, puisqu’il y avait des gendarmes. S’il y avait eu dix gendarmes de plus, vingt gendarmes de plus, ça n’aurait rien empêché ».
La ministre de l’Education Nationale, Elisabeth Borne, ne lui vient guère en aide non plus. Pour elle, c’est un problème de santé mentale. Elle veut mettre en place, dès la rentrée scolaire 2025, « deux personnes repères » par établissement secondaire, lesquelles pourront être consultées par les élèves et seront chargées de les orienter dans le système de soins ». Des « kits de repérage et d’intervention précoce » devront être remis « à 100% de la communauté éducative ».
On espère repérer des cas, mais on ne remonte jamais aux causes
Laissons de côté l’aspect financier, loin d’être résolu, pour nous focaliser sur la démarche. C’est toujours la maladie du siècle qui fonctionne : on confond la fin et les moyens. Comme on se refuse de voir la cause de la maladie, on se réfugie derrière « la compétence ». Si on a la bonne compétence, alors le problème sera résolu ! Sauf que le genre de compétence nécessaire – d’ordre spirituel et non matériel - n’est jamais évoqué
Selon nous, c’est un grand manque d’amour qui a conduit ce garçon à une colère irraisonnée
Nous vivons depuis deux cents ans dans une société sans Dieu. C’est le Christ qui a dit : « Voici quel est mon commandement : vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jean 15, 12). Non seulement les révolutionnaires ont décidé d’ignorer ce commandement mais, en plus, tout est fait pour favoriser l’individualisme, l’égoïsme, l’amour de soi et non des autres.
Le journaliste du Figaro fait une très bonne analyse : « au-delà du fait divers, c’est un âge où le psychisme est mis à rude épreuve. Anxiété, addictions, troubles alimentaires, tendances suicidaires… Les risques sont nombreux, et c’est à l’adolescence qu’apparaissent la plupart des troubles psychiques ». Confirmons ce constat par une statistique établie au niveau mondial : dans la tranche 12-18 ans, un jeune sur sept est en dépression. Et selon des statistiques françaises, 4 jeunes sur 10 souffriraient de troubles dépressifs et 23% d’entre eux ont déjà eu des idées suicidaires.
Et tout ce qu’on trouve comme réponse : détectons les mieux !
La seule solution est le retour aux valeurs chrétiennes. Pour que chaque jeune et chaque adulte baigne dans une atmosphère d’amour. Pourquoi le christianisme plutôt qu’une autre religion ? Parce que le christianisme est la seule religion qui ne fasse pas d’exclusive : il n’y a pas, comme dans d’autres religions, les fidèles et les infidèles. Tous sont aimés de Dieu. Et aussi parce que le christianisme est ancré dans l’histoire de France.
Mais, direz-vous, « ce projet est trop beau, il est inatteignable ». Il est vrai que c’est l’apostasie qui règne sur toute la planète. Cela ne laisse pas Dieu indifférent. D’ailleurs la Sainte Vierge a dit, à Fatima en 1917 : « il y aura un grand châtiment ». En effet, nous allons vivre prochainement – dans moins de dix ans – le plus grand chambardement de tous les temps. Il y aura beaucoup de morts, puis la conversion du monde au Christ. Préparons-nous en reconstruisant la chrétienté.


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