Quelle politique choisir ?

Autrefois, le citoyen peu averti avait compris qu’il fallait choisir entre droite et gauche et, selon sa sensibilité et son entourage, il votait à droite ou à gauche. C’était facile : il n’y avait pas besoin de réfléchir ! Aujourd’hui les choses se sont compliquées, au point que même des nationalistes avertis ne savent pas s’il faut ou non soutenir Zemmour, par exemple. Voici, selon nous, une méthode pour s’y retrouver.
La première question à se poser est de savoir si le courant politique est pour ou contre le mondialisme. Rappelons la différence entre mondialisme et mondialisation. Cette dernière a une définition très technique. C’est la libre circulation des marchandises, des hommes et des capitaux. Il découle de cette définition que la mondialisation n’est pas une fatalité mais simplement le résultat d’un choix politique.
Le mondialisme, au contraire, est d’abord une idéologie. Sa finalité est d’établir un gouvernement mondial. Cela suppose, à terme, la disparition de tous les Etats. On voit donc que la mondialisation est un des instruments au service du mondialisme. Il est clair que c’est le contraire du projet chrétien, qui s’appuie sur le principe de subsidiarité : ou bien le pouvoir vient d’en haut – c’est le mondialisme – ou bien il vient d’en bas, en gravissant les échelons de la hiérarchie sociale en fonction des niveaux de compétence.
Bien sûr, pour porter cette idéologie, il faut des hommes. Sans être exhaustif, car ce n’est pas le sujet de cet article, disons que la franc-maçonnerie est très impliquée dans le projet mondialiste. Comme elle est implantée dans les cinq continents, elle a les moyens d’avoir une vue d’ensemble et d’infiltrer les organes de pouvoir des différents pays. En particulier, depuis la révolution de 1789, elle pilote en sous-main tous les gouvernements de la république.
L’Union Européenne, derrière la façade prétendant qu’elle a été construite pour éviter de nouvelles guerres, est en réalité le laboratoire permettant à l’oligarchie mondialiste de tester la viabilité d’un gouvernement mondial. Ainsi, en cette période pré-électorale, il suffit de savoir quel courant est pour le maintien de l’UE pour identifier les mondialistes.
C’est le premier critère. Comme, malheureusement, tous les partis politiques français sont mondialistes, il nous faut au moins un deuxième critère pour les différencier. Ce critère est le choix en faveur de la souveraineté nationale. Vive la Pologne qui, tout en étant membre de l’UE, a le courage de se battre pour exiger que les lois polonaises ne soient pas sous la tutelle de la législation européenne.
Un troisième critère est bien utile pour nous aider encore dans notre choix. C’est l’identité de notre pays. Certes, le refus de l’identité de chaque pays est le propre du mondialisme, qui tend vers une standardisation des comportements de tous les peuples. Cependant, même au sein de l’UE (pour rester dans le domaine qui nous préoccupe), un pays peut, s’il le veut, revendiquer son identité. C’est un enjeu très fort, puisque l’identité se traduit par une histoire, une langue, une culture et un patrimoine communs.
Enfin, il faut mentionner la principale agression de l’oligarchie mondialiste aujourd’hui : la crise sanitaire dont le vrai nom est une guerre bactériologique menée contre tous les peuples de la terre.
En résumé, nous disposons de quatre critères : la référence au mondialisme, la souveraineté nationale, l’identité et l’agression sanitaire. A chacun de faire son choix.
Quant à nous, royalistes, nous nous battons, bien entendu, pour un projet de société qui respecte la souveraineté de chaque Etat et son identité. En un mot, nous nous opposons au mondialisme. C’est même, d’ailleurs, la seule façon de s’y opposer, car le choix est entre un projet satanique – le mondialisme – et un projet chrétien, la royauté.

Vive le roi Louis XX

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