Quelle Europe voulons-nous ?

Poser cette question aujourd’hui paraît saugrenu, alors que tous les esprits sont focalisés sur le coronavirus et son effet sur nous : le confinement.
Or il se trouve qu’en 2009 – il y a onze ans de cela ! – paraissait aux éditions Laffont la traduction française d’un rapport de la CIA sous le titre « Le nouveau rapport de la CIA : comment sera le monde en 2025 ? ».
Comme nous l’explique Rivarol (25/03/2020), les experts de la CIA y décrivaient, dans un encart intitulé « Le déclenchement possible d’une pandémie mondiale », un scénario très proche de la crise du coronavirus, imaginant « l’apparition d’une nouvelle maladie respiratoire humaine virulente, extrêmement contagieuse ». Etrange prémonition !
A la même époque, Jacques Attali, notre chantre français du mondialisme, prenait pour modèle la pandémie de grippe A (H1N1) qui s’était déclenchée en avril 2009 pour en tirer des conclusions politiques : « Et même si, comme il faut évidemment l’espérer, cette crise n’est pas très grave, il ne faudra pas oublier d’en tirer les leçons (…) pour qu’avant la prochaine, inévitable, on mette en place des mécanismes de prévention et de contrôle. (…) On en viendra, beaucoup plus vite que ne l’aurait permis la seule raison économique, à METTRE EN PLACE LES BASES D’UN GOUVERNEMENT MONDIAL ». (c’est nous qui soulignons)
Jacques Attali révèle ainsi, indirectement, la véritable finalité du coronavirus : même si nous n’avons pas les preuves mais seulement des indices, il est clair que le coronavirus a été intentionnellement lancé dans la nature, non pas pour tuer des hommes, ce qu’il ne fait que marginalement, mais pour imprégner les esprits de la nécessité d’un gouvernement mondial.
Comment réagir, une fois la crise passée ? Tout d’abord en dénonçant l’aberration de la mondialisation : on a voulu ouvrir les frontières à tous les vents,  en voilà la triste conséquence.
Faut-il pour autant prôner un repli des Etats sur leurs frontières nationales ? Ce serait revenir cinquante ans en arrière, avant le démarrage de la mondialisation. Faut-il, comme le préconise Emmanuel Macron, renforcer les frontières de l’Union Européenne et aller dans le sens d’un super-Etat européen ? Ce serait jouer le jeu des mondialistes en acceptant la disparition de la souveraineté des Etats.
Nous savons qu’il y a une troisième voie : l’Europe des Nations, c’est-à-dire une coopération entre Etats souverains. Mais, contrairement à ce que pensent les souverainistes, il y a une condition nécessaire pour aller dans cette direction : que les populations européennes aient le même référentiel de valeurs. Sinon, chacun tirera la charrue dans son sens, pour son propre profit.
Et ce référentiel ne peut se trouver que dans l’histoire commune des nations européennes : les valeurs chrétiennes. Mais ces valeurs chrétiennes ne peuvent être mises en œuvre que par des Etats chrétiens.

Seul le retour à la royauté dans chaque pays peut conduire à l’Europe des Nations

Et c’est à la France, fille aînée de l’Eglise, que revient la charge d’être à l’initiative du retour au pouvoir du roi très chrétien, et d’entraîner les autres nations dans la même direction.

Vive l’Europe des nations chrétiennes !
Vive le roi !


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