Pourquoi la France s'appauvrit

La France s’appauvrit. Ce n’est pas seulement parce qu’il lui faut chaque année emprunter des sommes énormes pour boucler son budget. C’est aussi et surtout un constat : les services de santé et les services publics en général n’ont pas les moyens de bien travailler ; il en est de même de la justice, de la police et de la défense nationale. Tout cela pour suivre les directives de Bruxelles, qui ont pour objet de couler la France. Ces décennies de déclin ont un résultat tragique : aujourd’hui « ce sont plus de 15 millions de Français qui sont sans emploi, travailleurs occasionnels, sous-employés ou pauvres » (Rivarol du 31/03/2021). Et, pour couronner le tout, le secteur industriel atteint tout juste les 10% du PIB et se réduit chaque année comme peau de chagrin. Déjà une grande part de nos exportations est constituée de tourisme et de matières premières, typiquement l’économie d’un pays sous-développé.


Au premier regard – et c’est ce dont les médias aux ordres veulent nous persuader – « c’est la faute au COVID-19 » ! Mais ce recul économique de la France a commencé bien avant. Il faut remonter à « l’ère De Gaulle » pour trouver un budget public en équilibre. C’est tout d’abord la loi Pompidou de 1973 qui a commencé à nous entraîner vers le déclin. Elle affirmait que la Banque de France n’avait plus le droit de prêter gratuitement de l’argent à l’Etat. Et c’est grâce à cette mesure que les seuls intérêts de la dette nous coûtent 50 milliards d’euros par an. Alors que les recettes fiscales nettes de l’Etat en 2020 étaient de 240 Md€ tandis que les dépenses se montaient à 330 Md€ ! Soit un découvert annuel de l’ordre de 90 Md€. Et si l’on compte les autres dépenses hors budget, c’est environ 200 Md€ que l’Etat doit emprunter chaque année.

Tout le contraire de la gestion d’un bon père de famille !

Les risques sont énormes. Pour l’instant, les agences de cotation boursière ont seulement dégradé d’un point la note de la France, la faisant passer de AAA à AA. Mais il va venir un moment – avec l’augmentation régulière de la dette qui vient de passer de 100 à 120% du PIB – où les agences de cotation vont encore dégrader leur note ce qui va faire grimper les taux bancaires de 1% actuellement à 10%. Et la France va être obligée de se déclarer en faillite. Le FMI viendra alors « à son secours », ce qui conduira les Français à une profonde cure d’austérité comme l’ont vécue les Grecs il n’y a pas si longtemps : c’est une réduction du niveau de vie de 30 à 50% à laquelle il faut s’attendre...


Et pendant ce temps-là… les grandes sociétés du CAC40 « reçoivent chaque année plus ou moins 200 Md€ sous forme de subventions et d’exonérations fiscales » (Rivarol du 31/03/2021). C’est à peu près la somme que l’Etat français emprunte chaque année ! Faut-il un autre exemple pour démontrer que Macron n’est qu’un pion au service des grandes multinationales, que c’est en fait l’oligarchie financière qui dirige la politique internationale ?
Encore une fois, cela nous fait penser à cette parole du Christ : « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent » (Luc 16, 13). Une autre politique est possible, en commençant par abroger la loi Pompidou et en revenant au franc. Ce qui suppose de quitter l’Union Européenne. Et, sans la France, celle-ci ne pourra que s’écrouler.
Le point de départ du renouveau, c’est que la Chrétienté se reconstitue. Et pour cela il faut que les catholiques « se convertissent » en rejetant Vatican II et en revenant aux enseignements de Saint Thomas d’Aquin, qui analysait que le régime politique le mieux en mesure d’aller vers le bien commun est la royauté.

Vive le roi Louis XX

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