Oui, la Nouvelle-Calédonie fait partie de la France

Le 4 novembre dernier, la Nouvelle-Calédonie a choisi de rester française à une majorité de 56,4% des voix. En « bonne démocratie », tout un chacun tendrait à penser que « voilà un problème réglé » et on passe à autre chose. Mais il n’en est pas ainsi ! En effet, les accords iniques de Nouméa de 1998 ont inclus des dispositions aberrantes. Non seulement la France y effectue une auto-critique de la période dite « coloniale », alors que le texte reconnaît lui-même que « les nouvelles populations sur le territoire (ndr : ceux qui sont venus de la métropole) ont participé, dans des conditions souvent difficiles, en apportant des connaissances scientifiques et techniques, à la mise en valeur minière ou agricole et, avec l'aide de l'Etat, à l'aménagement de la Nouvelle-Calédonie », mais il est tenu pour acquis que la Nouvelle-Calédonie doit acquérir son indépendance. Il est en effet écrit :
« Si la réponse des électeurs à ces propositions est négative, le tiers des membres du Congrès pourra provoquer l'organisation d'une nouvelle consultation qui interviendra dans la deuxième année suivant la première consultation. Si la réponse est à nouveau négative, une nouvelle consultation pourra être organisée selon la même procédure et dans les mêmes délais. Si la réponse est encore négative, les partenaires politiques se réuniront pour examiner la situation ainsi créée ».

L’intérêt des deux communautés est de rester au sein de la France

Du côté de la France, le risque est, comme l’explique le journal Les Echos, « de ne plus être la deuxième zone économique exclusive (ZEE) au monde, puisqu’elle perdrait 1.364.000 km², soit de plus de 12 % de sa surface. Elle perdrait aussi une place stratégique en Asie-pacifique, car l’archipel calédonien se situe au carrefour de l’Asie du Sud-Est, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et des micro-Etats du Pacifique. Il s’agit du territoire français le plus proche des puissances émergentes que sont l’Indonésie, la Malaisie, le Vietnam, ou les Philippines, mais aussi des puissances incontournables que sont la Chine, le Japon et la Corée du Sud. Cette position est stratégique et l’évolution des nouveaux équilibres mondiaux la place au coeur de la prometteuse zone Asie-Pacifique ».
Mais les habitants de la Nouvelle-Calédonie seraient également perdants, puisque l’Etat consacre chaque année à ce territoire d’outre-mer plus de 1,5 milliard d’euros. Sans lesquels son économie serait lourdement handicapée. Et qu’on ne nous dise pas que c’est un remboursement des méfaits de la colonisation, car, comme nous l’avons vu, toutes nos anciennes colonies ont, à ce jour, un PIB inférieur à ce qu’il était pendant la période de la présence française.

Les accords de Nouméa doivent être abrogés

Si la France arrête de se culpabiliser et si la communauté kanakie reconnaît le risque économique grave qui résulterait d’une indépendance, un vide que les Chinois s’empresseraient de combler, alors il faut considérer le vote qui vient d’avoir lieu comme définitif et continuer à aider la Nouvelle-Calédonie pour son développement au sein de la France.
C’est l’intérêt des deux populations, comme nous venons de le dire, et c’est aussi marquer le refus de la France de jouer le jeu de l’hyper-classe mondialiste qui n’a qu’un objectif : démanteler tous les Etats de manière à établir un gouvernement mondial.
Même si, pour les Français de métropole, la Nouvelle-Calédonie paraît bien loin, il faut qu’ils se mobilisent pour infliger un camouflet au gouvernement Macron, le valet du mondialisme, car c’est ainsi l’affaiblir, en attendant de le faire tomber.

Halte à la déconstruction de la France !

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