L'illusion de la laïcité

Les partisans acharnés de la laïcité prennent comme argument principal la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat de 1905. Si leur interlocuteur est chrétien, ils ajoutent : « Même l’Evangile le dit » et ils citent la parole de Jésus : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » (Marc 12, 17). Ce faisant, ils oublient ces autres paroles du Christ : « Car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu » (Rom., 13, 1) et « Sans moi, vous ne pourrez rien faire »  (Jean 15, 5).
Mais revenons à nos moutons. Dans leur esprit, la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat ouvre une ère avancée de la civilisation puisqu’elle remet les religions à leur place, celle de la vie privée. En d’autres termes, la laïcité est un principe supérieur d’organisation de la vie sociale… à condition que les religions ne s’occupent pas de politique.
Mais c’est là que l’on tombe dans l’utopie ! Car c’est très loin de la réalité. Ainsi, en ce qui concerne le judaïsme, le rôle actif d’Israël dans le monde démontre que cette religion est loin de se désintéresser de la politique. Quant à l’islam, cette religion fusionne, dans sa doctrine et dans son histoire, pouvoir spirituel et pouvoir temporel. Il n’y a que les chrétiens qui, ayant perdu pour la plupart le sens originel de leur foi, oublient le combat éternel entre Dieu et le Diable et relèguent leur religion dans la sphère privée.
Les partisans de la laïcité sont des utopistes !
L’autre argument souvent cité en faveur de la séparation de l’Eglise et de l’Etat est la référence aux nombreuses guerres de religion qui ont parsemé l’histoire, jusqu’à aujourd’hui si l’on regarde ce qui se passe au Moyen-Orient, en Inde et en Indonésie notamment. Sans oublier l’Afrique.
C’est là un argument spécieux qui fait, consciemment ou non, abstraction de la Parole de Dieu pour se limiter aux comportements humains. Ce n’est pas parce que des chrétiens ont violé la parole du Christ (« Aimez vos ennemis et priez pour vos persécuteurs », Mat. 5, 44) que cette référence est mauvaise.  
Alors, quelle est la solution ?
La laïcité donne l’illusion de la neutralité. Mais c’est tromper son monde ! Peut-on dire qu’entre la monogamie prêchée par le christianisme et la polygamie acceptée par l’islam, il n’y a pas à choisir ? Peut-on dire qu’entre la vision chrétienne du respect de la femme et la vision musulmane de sa soumission à l’homme, il n’y a pas à choisir ? De fait – et c’est heureux – les peuples européens puisent encore dans leurs réminiscences des principes chrétiens qui ont fait leur histoire et optent donc – sans toujours le savoir – en faveur de la vision chrétienne de l’homme et non de la vision musulmane. Rappelons que, si l’on compare les trois religions monothéistes, seul le christianisme annonce que Dieu aime tous les hommes sans distinction, contrairement aux deux autres religions qui font la distinction entre fidèles et infidèles.
Il faut choisir entre une société basée sur les principes chrétiens et la société sans Dieu issue de la révolution de 1789. Les partisans de la laïcité se veulent prométhéens : l’homme se contruit lui-même, il n’a pas besoin de Dieu pour cela. Et ils refusent de voir qu’en rejetant Dieu, ils ont contribué à construire une société dont le maître est l’argent-roi. Ils rêvent toujours d’une société rationnelle, sans le vrai Dieu et sans le dieu-argent, pour le plus grand bonheur de l’homme. Là encore ils sont dans la plus complète utopie !
En pratique, la plupart des politiciens ont compris que l’argent domine le monde et que leur pays est sous la domination d’un pouvoir mondialiste. Mais comme il leur manque le courage nécessaire pour le combattre, ils préfèrent gérer leur propre carrière politique et s’y soumettre.
La seule solution, c’est de revenir à la royauté, avec un roi qui sait qu’il sera damné s’il ne met pas toute son énergie à respecter les enseignements du Christ. C’est pourquoi on l’appelle « le lieutenant de Dieu sur terre ».
Vive le roi Louis XX