Les trois facettes de l'immigration

La conséquence première de l’immigration massive est le « grand remplacement », ce qui se traduit par la disparition, à terme, de notre civilisation chrétienne bimillénaire. Et, malheureusement, c’est plus qu’une menace puisque le grand remplacement est, par endroits, déjà réalisé.
Cependant il ne faut pas oublier les récriminations légitimes des chefs d’entreprise de quasiment tous les pays européens à l’encontre de ceux qui veulent freiner, voire supprimer, l’immigration. Ils invoquent un manque criant de main d’œuvre dans tous les domaines, non seulement l’industrie mais aussi la santé, l’enseignement et bien d’autres secteurs. Et ils tirent la sonnette d’alarme : si un frein est mis à l’immigration, ce sont des pans entiers de l’activité économique qui vont s’écrouler. Il faut prendre au sérieux ces revendications plutôt que de les ignorer en les qualifiant de propagande mondialiste.

Mais il y a un troisième facteur qui pousse à l’immigration : la dénatalité de toutes les nations européennes. Sans entrer dans les détails, disons qu’elle tourne autour de 1,5 enfant par femme alors qu’il faut un ratio de 2,1 pour simplement assurer le renouvellement des générations. Tandis qu’il est, en moyenne, de 4,5 enfant par femme sur le continent africain. Rappelons que, au 1er janvier 2023, la population de l'Union européenne est estimée par Eurostat à 448 millions d'habitants alors que celle de l’Afrique s’élève à 1280 millions d’habitants. La nature ayant horreur du vide, il est facile de voir dans quel sens risquent de continuer à évoluer les flux de populations.

L’invasion migratoire semble inéluctable

Les opposants au mondialisme pensent avoir la réponse par la mise en œuvre d’une politique de re-migration. C’est faire semblant de croire que l’exigence du patronat est purement idéologique, ce qui est notoirement faux.
En fait, tous ceux qui défendent une solution, qu’elle soit de type mondialiste ou antimondialiste, font abstraction du temps. Les démographes savent que c’est une variable que l’on ne peut ignorer. Ainsi la raison appelle à prendre cette variable en considération.

Que serait une politique étalée sur 20 ou 30 ans ?

La première décision à prendre est – comme le fait d’ailleurs Poutine – de mettre en place une politique nataliste. Ensuite il faut remettre au travail les 5 millions de chômeurs (catégories A, B et C). Cela nécessite un vaste plan de formation et/ou de reconversion. Troisième mesure : stopper complètement tout regroupement familial. Enfin quatrième mesure très dissuasive, vu les résultats obtenus en Italie : passer des accords avec des pays acceptant d’entretenir sur leur territoire des centres de détention ayant en charge les démarches administratives conduisant à une décision d’accueil ou de renvoi des migrants. Bien sûr, cela ne suffira pas…

Mettre en œuvre un véritable plan de développement

Des accords doivent être passés avec les pays volontaires – africains en priorité – pour la mise en œuvre de plans de développement comprenant trois volets : l’aide à la gouvernance, l’assistance économique et la sécurité. L’aide à la gouvernance consiste à prendre parti dans les nombreux conflits entre les populations musulmanes et chrétiennes en faveur de ces dernières. C’est donc, dans ces pays, un gouvernement chrétien qui doit être mis en place. En ce qui concerne l’économie, une réflexion doit être faite de manière à déterminer la part de l’industrie qui restera localisée en France et celle qui peut être développée dans le pays considéré. Quant à la sécurité, il faut avoir à l’esprit qu’une aide ne peut être efficace que si – ce que prouve l’expérience -  l’on respecte le ratio d’un militaire pour cinquante habitants.

Assimiler les immigrés déjà installés en France

Il faut aussi mettre en œuvre une véritable politique d’assimilation. Cela passe par un prosélytisme énergique conduisant – sans aucune pression ni physique ni morale – soit à une conversion au christianisme, soit au départ. Ainsi, dans l’enseignement, depuis les petites classes du primaire jusqu’à la fin du secondaire, ce sont deux heures par semaine d’enseignement chrétien qui doivent être mises en œuvre. Par ailleurs une part significative du budget de l’Etat doit être affectée à la diffusion de films sur l’histoire de France et du monde ainsi que sur la vie des saints. C’est la seule manière de lutter efficacement contre le « grand remplacement ».

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