Les preuves d'un complot

Dès que, à partir d’un événement vécu, on ose laisser entendre qu’il existait antérieurement une volonté de le provoquer, on se fait traiter de « complotiste ». Revenons donc à la source…
Parmi les nombreuses définitions du complot, celle qui nous paraît le mieux s’adapter au contexte géopolitique que nous vivons est la suivante : « Entente secrète entre des personnes afin de renverser une personne, de prendre le pouvoir, de s'emparer d'une fonction, d'une autorité ».
Or, déjà en 1992, un document du Pentagone, « Defense Planning Guidance 1994-1998 », esquissait la stratégie des Etats-Unis après la guerre froide : « Notre premier objectif est d’empêcher la réémergence d’un nouveau rival sur le territoire de l’ex-Union Soviétique ou ailleurs, qui représente une menace de l’ordre de celle que représentait autrefois l’Union soviétique » (Jacques Baud, « Poutine, maître du jeu ? »).

Mais rien n’a changé trente ans après. Ainsi, en 2019, la RAND Corporation, une société de pensée américaine, a publié un document sur la stratégie américaine envers la Russie : « (…) Imposer des sanctions commerciales et financières plus sévères afin de dégrader l’économie russe ». Et, pour parler de l’époque actuelle, la France et l’Allemagne étaient co-responsables de l’application des accords de Minsk, violés par le gouvernement de Kiev, mais n’ont rien fait dans ce sens, fermant les yeux (c’est un euphémisme) sur le comportement belliciste de ce dernier. Et, aux dernières informations (TF1-Info), « La France se tient prête à aider l’Ukraine dans la libération du port d’Odessa ».

Par rapport à la définition ci-dessus du complot, nous ne sommes pas exactement dans le cas d’une entente secrète – en l’occurrence entre les Etats-Unis, la France, l’Allemagne et le gouvernement de Kiev – mais on n’en est pas loin car il faut vraiment chercher l’information pour la trouver. Puisque ces Etats sont complices dans la violation des accords de Minsk, préférant à la paix des armes une politique poussant la Russie à la guerre, il s’agit bien d’un complot ayant pour objectif l’écrasement économique de la Russie.

Nous avons donc bien la preuve d’un complot

Revenons en France, à la veille des élections législatives. Non seulement aucun parti politique, parmi ceux qui se présentent, ne dénonce ce complot, mais bien des militants distribuant des tracts dans la rue ignorent tout du problème et ne se rendent pas compte que Macron met la France dans une situation telle que nous pouvons nous réveiller un beau matin sous une pluie de bombes russes. Poutine a prévenu ; tout pays qui apporte un soutien au gouvernement de Kiev sera considéré comme co-belligérant et pourra en subir les conséquences.
Que faire ? N’apporter son bulletin de vote à aucun de ces partis traitres.

Encore un mot pour répondre à ces partis qui prétendent s’occuper de la dégradation du pouvoir d’achat des Français : Maurice Allais, prix Nobel d’économie, avait analysé que si la France n’était pas entrée dans le carcan de l’Union Européenne, son PIB aurait été au moins 50% plus élevé. C’est autre chose que les miettes que proposent les différents partis.


Sortie de la France de l’UE et de l’OTAN

Pour une Europe des nations souveraines incluant la Russie

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