Les laissés-pour-compte de la démocratie

Quand on parle des laissés-pour-compte de la démocratie, on pense d’abord aux 300,000 SDF recensés actuellement en France. C’est déjà en soi un scandale que, dans un pays développé comme le nôtre, vivent autant de personnes n’ayant même pas droit à la dignité. Il devrait y en avoir zéro. La raison est simple : ce ne sont pas des électeurs ! Pourquoi, aussi, consacrer une partie, même minime, du budget de l’Etat pour des gens qui ne représentent pas une force de contestation ? C’est là qu’on voit la contradiction annoncée par le Christ : « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent » (Luc 16, 13).

La logique économique conduit à oublier la charité

Mais il y a une autre catégorie de laissés-pour-compte : les jeunes – dont beaucoup de descendants d’immigrés – « décrocheurs » de l’Education Nationale. Chaque année en France, 100,000 jeunes quittent le système scolaire sans diplôme, selon une étude publiée en 2023 par le Conseil national d'évaluation du système scolaire (Cnesco). Cela représente plus de 10% d'une génération qui n'obtient ni le bac, ni un CAP (source : Internet). Hormis le drame humain que cela représente, c’est aussi un risque politique énorme puisque beaucoup de ces jeunes, totalement désœuvrés et dont une majorité sont musulmans, sont une proie facile pour les réseaux mafieux qui se livrent au commerce de la drogue. Ce sont, déjà aujourd’hui, 1500 zones de non droit, où la force publique ne pénètre pas. Sans parler d’une population évaluée à 100,000 personnes (l’équivalent d’un petit département français) qui, vivant dans ces zones de non droit ou même à l’extérieur, voient leur vie pourrie par cette cohabitation.

C’est un Etat dans l’Etat qui s’installe subrepticement

Il y a enfin – « last but not the least » - les 49% de la population française qui sont les perdants de chaque élection. C’est une hypocrisie complète : on fait semblant de croire qu’on vit dans un régime démocratique alors que, quand le système électoral fonctionne bien (ce qui n’est pas le cas aujourd’hui), on raisonne processus électoral comme si c’était un match de balle-au-pied au de rugby : il y a un gagnant et un perdant. Mais on n’a pas le droit de sacrifier 49% de la population française à chaque élection !

49% des Français n’ont pas droit à la parole

Un résultat électoral de type 51-49, 52-48 ou quelque chose de ce genre montre qu’un groupe social a été favorisé au détriment d’un autre. C’est donc que la décision est mauvaise car elle ne va pas dans le sens du bien commun. Tout au contraire, il faut rechercher le consensus, de telle sorte qu’au moins 85% des Français votent dans le même sens.

Ceci prouve à quel point les partis politiques ne représentent qu’eux-mêmes et non les Français. Il faut les remplacer par un système de représentation basé sur les forces vives du pays, les corps intermédiaires. Ainsi nous avons imaginé un système où, dans chaque circonscription, sont établis quatre collèges électoraux : le collège des salariés, le collège des cadres et entrepreneurs, le collège des familles et le collège des agriculteurs. Tout citoyen, en fonction de son statut social, peut voter dans un ou plusieurs collèges électoraux.

Ce n’est pas le fruit du hasard

En politique, disait Roosevelt, le hasard n’existe pas. C’est ce que nous voyons dans ce court survol : tout ceci n’est pas le fruit du hasard. Ce sont les francs-maçons qui ont établi ce système électoral qui n’est rien d’autre qu’un vaste système de manipulation des esprits. Voilà où conduit une société sans Dieu, car ce ne peut être qu’une société basée sur l’argent et la force.

Rétablissons une société basée sur les valeurs chrétiennes donc sur le principe « l’autorité en haut, la démocratie en bas »