Le leurre de la "réconciliation nationale"

Jean-Louis Borloo, ex-ministre de la ville, vient de remettre à Edouard Philippe un plan de « réconciliation nationale » - un budget de cinq milliards d’euros - pour les 1500 quartiers les plus défavorisés (Le Figaro du 27/04/2018).
Constatons tout d’abord que, si l’on parle de réconciliation nationale, c’est reconnaître qu’il y a deux clans qui s’opposent. Quels sont-ils ? Les Français de souche d’un côté, les immigrés majoritairement de religion musulmane de l’autre. C’est d’ailleurs le constat que fait Xavier Lemoine, maire de Montfermeil (Seine Saint-Denis) quand il parle de « restaurer l’autorité de l’Etat » et de « faire connaître, respecter et aimer la culture française ».
Il ajoute : « Je constate, hélas, que la sécurité n’est pas assez sérieusement envisagée par Jean-Louis Borloo ». Comment, en effet, assurer la sécurité quand les maires n’ont aucun droit de regard sur les attributions de logements sociaux ? Ce sont des technocrates, parisiens pour la plupart, qui en décident selon des critères idéologiques – assurer la mixité sociale – alors que ces attributions devraient s’effectuer, comme le recrutement dans les entreprises, en privilégiant l’humain et non l’administratif.
Entrons dans le concret. Beaucoup d’élus en colère font remarquer que l’argent ne peut être le nerf de la guerre. Depuis 2003, sous l’impulsion de l’ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine), c’est un total de 47 milliards d’euros qui a été investi et, aujourd’hui, on nous dit que la réconciliation nationale reste à construire. C’est se moquer du peuple !
Rappelons les enjeux. On nous parle de 1500 quartiers prioritaires, situés principalement dans 60 villes de France, comptant au total six millions d’habitants, le dixième de la population française ! C’est reconnaître qu’il y a en France 1500 zones de non droit. Ainsi, récemment, le quartier du Grand Mirail, à Toulouse, a connu une série de violences urbaines, avec soixante véhicules brûlés et des affrontements avec les forces de l’ordre. Sans parler de la ville de Trappes, dans la région parisienne, où règne « l’ordre musulman ».
Le drame, c’est que nombre de nos compatriotes, et en particulier nombre de catholiques, font parler leur cœur et non leur tête, les uns au nom de « la France, terre d’asile », les autres au nom d’une lecture simpliste du Nouveau Testament. Ils confondent en effet le singulier et le pluriel. Ce sont deux choses très différentes d’accueillir un allemand et d’accueillir l’armée allemande en 1940. Ils ne comprennent pas que nous avons affaire à une subversion. Les migrants sont – qu’ils en soient conscients ou qu’ils soient manipulés – le cheval de Troie qui permet, en douceur, de transformer notre civilisation chrétienne en une « civilisation » musulmane. En outre, une propagande insidieuse leur a mis dans la tête un sentiment de culpabilité en critiquant la période de la colonisation, alors que celle-ci a tant apporté à ces populations.
En voici quelques exemples : les hôpitaux où les musulmans qui viennent pour faire soigner leur femme exigent un médecin femme, avec les conséquences évidentes sur la désorganisation et le coût supplémentaire que cela occasionne ; de même dans les piscines où les mêmes musulmans imposent des horaires séparés pour les hommes et les femmes ; les cantines scolaires où l’on impose la nourriture halal, d’où coût supplémentaire au niveau de l’organisation et développement d’une pratique de différenciation des ethnies ; tous les abattoirs de l’Ile de France fournissent uniquement de la viande halal, ce qui rapporte 60 millions d’euros par an (sous forme de taxe) à la communauté musulmane ; une majorité de conducteurs des autobus de la RATP sont musulmans, ce qui leur permet de harceler les voyageuses ; une présence de plus en plus marquée des musulmans dans les entreprises, avec demandes de salles de prières, de congés spécifiques pour les fêtes religieuses musulmanes et le ramadan ; tout ceci ayant évidemment un coût à la charge de l’entreprise.
Il existe des textes (par exemple Abu Bakr Naji : « Gestion de la barbarie », Editions de Paris) dans lesquels des islamistes expriment ouvertement leur objectif d’envahir l’Europe et d’y prendre le pouvoir en soumettant les « infidèles ». Nous sommes véritablement en guerre, même si les armes n’apparaissent pas, ou peu.
Certes, comme le dit fort justement Xavier Lemoine, il faut de l’argent pour construire des quartiers où il fait bon vivre, « par la beauté de l’architecture, de l’urbanisme et la qualité des espaces publics : c’est ce qui redonne dignité et fierté aux habitants ». Cela, la république peut le faire.
Par contre, ce que la république ne peut pas faire, c’est « faire connaître, respecter et aimer la culture française ». Car la culture française est imprégnée des valeurs chrétiennes. Voici, selon nous, le discours qui devrait être tenu massivement, dans les media mais aussi en face à face, à chaque fois que la question se présente.
Il suffit d’affirmer très fort les cinq propositions suivantes, pour que ceux qui sont indirectement visés le comprennent :  1) Dans les hôpitaux, un médecin, homme ou femme, est là pour soigner les patients qui se présentent, sans distinction de sexe. Expliquer les raisons économiques et les valeurs qui sous-tendent ce principe ; 2) Dans les entreprises, mettre en place une organisation spécifique pour une religion (salles de prières, absences pour fêtes religieuses ou pour le Ramadan) est incompatible avec un bon management, qui implique la mobilisation de tout le personnel sur les objectifs de l’entreprise ; 3) L’abattage rituel est contraire aux règles internationales ; la Belgique l’a interdit et il faudra que le gouvernement français l’interdise également ; 4) L’harmonie sociale ne peut être réalisée dans un pays que si tout le monde se plie aux coutumes vestimentaires de celui-ci ; le fait qu’une communauté se distingue par sa manière de s’habiller ne fait que diviser le pays ; or tout pays divisé contre lui-même court à la ruine ; 5) Pour entretenir et développer l’harmonie sociale, il faut entretenir le patriotisme ; ceci implique que tout le monde partage l’histoire de France et soit fier de son pays, notamment dans ses combats pour la défense du christianisme et les bienfaits de la colonisation.  
Pour mettre cela en pratique, certes, chacun d’entre nous peut le faire. Mais l’efficacité sera d’autant plus grande si les pouvoirs publics décident de diffuser ce discours massivement et régulièrement. Prenons l’exemple de la Russie : régulièrement, les media rappellent l’héroïsme du peuple russe pendant ce qu’ils appellent la « grande guerre patriotique » qui leur a fait perdre, ne l’oublions pas , près de 25 millions de morts. C’est ainsi qu’on entretient le patriotisme.
Il faut aussi que l’Etat français assure la formation de toutes les personnes en contact quotidien avec les musulmans, afin de leur fournir les armes du combat idéologique : l’histoire de l’islam, la connaissance du Coran, avec ses versets hostiles aux « infidèles » et les cinq points du discours ci-dessus, à connaître par cœur.
Mais tout cela, nous savons que la république ne le fera pas. C’est pourquoi il nous faut un roi.
Vive le roi Louis XX


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