Le chaos voulu par l’oligarchie mondialiste

Nous sommes en pleine crise de l’énergie, non à cause des grèves dans les raffineries mais du fait de choix structurels effectués depuis plusieurs décennies. Voyons en effet quelle est la situation réelle en France.
Commençons par le nucléaire. Alain Falento, dans une tribune de Place d’Armes du 23/09, rappelle l’historique : « En 1974, suite au choc pétrolier de 1973, Pierre Messmer lança son plan nucléaire éponyme, consistant en la construction de 56 réacteurs nucléaires. Ce plan nous a permis pendant près de 50 ans de produire 80 % de notre énergie grâce au nucléaire, faisant de la France le champion mondial de l’énergie décarbonée et nous immunisant contre les variations des prix des énergies fossiles. (…) Cinquante ans après, la moitié des réacteurs sont à l’arrêt, la France est importatrice d’électricité, la filière d’approvisionnement d’uranium est menacée, nous payons le KWh nucléaire (supposé bon marché) au même prix que ceux qui le produisent en brûlant du lignite ou du gaz. EDF, ce fleuron de l’industrie française, est au bord de la faillite et vient d’être nationalisé. Pour couronner le tout, on nous menace de coupures d’électricité cet hiver. »
En effet, « l’UE a obligé EDF à vendre 25% de sa production à un prix dérisoire à des « concurrents » qui la revendent ensuite sur le marché à un prix bien plus élevé » (Rivarol du 14/09/2022). Elle nous a aussi obligé à indexer le prix du KWh sur le prix du gaz, ce qui est un coup de poignard dans le dos. C’est bien une volonté délibérée de ruiner la France et nos présidents successifs, qui ont tous contribué à cette situation, mériteraient d’être condamnés pour haute trahison.
On nous explique que c’est une politique de « transition énergétique » qu’il faut assumer, puisque l’avenir, soi-disant, est aux énergies vertes. Mais toutes ces énergies sont une véritable catastrophe qu’il faudrait abandonner immédiatement ! Ainsi les éoliennes produisent une électricité beaucoup plus chère : une analyse de 2015 (à une époque où les prix n’étaient pas truqués) montre que le prix du nucléaire est de 90 €/MWh, tandis que celui de l’éolien terrestre est de 180 €/MWh et celui de l’éolien marin de 250 €/MWh. Sans oublier le fait que, les éoliennes ne produisant que pendant 25% du temps, le complément est assuré par des centrales à charbon qui produisent de l’électricité au prix de 120 €/MWh ! Et il faudrait aussi inclure dans le prix de revient des éoliennes le coût du démontage (1500 tonnes de béton armé par socle), ce qui n’est pas fait.
On nous parle aussi de méthaniseurs, ce qui est, là aussi, une complète aberration écologique. Sans entrer dans le détail technique de leur fonctionnement, rappelons que ceux-ci ont besoin, pour leur bon fonctionnement, de surfaces cultivées fournissant le carbone indispensable aux méthaniseurs. Pour 1000 méthaniseurs aujourd’hui en service en France, la surface cultivée nécessaire est de 3 à 4 départements français (Rivarol du 14/09/2002). Or l’ADEME en prévoit 8200 pour 2030, ce qui stériliserait toute production agricole sur une surface de 30 à 40 départements.  On voudrait priver la France de toute autonomie alimentaire qu’on ne s’y prendrait pas autrement. La France, si riche de son agriculture, devrait importer pour se nourrir ! C’est là encore un crime de haute trahison.
Il y a aussi la voiture électrique. Il faut rappeler à ce propos que, contrairement à la propagande pseudo-scientifique officielle, le réchauffement climatique n’est pas dû à des causes humaines mais à des cycles du soleil. Développer la voiture électrique n’est pas du tout nécessaire et, de plus, ce passage des moteurs thermiques aux moteurs électriques est une aberration économique, pour deux raisons. D’une part parce que l’on abandonne ainsi un parc industriel qu’il a fallu des décennies pour construire, avec des centaines de milliards d’euros d’investissements, alors que l’on sait fabriquer du carburant de synthèse. D’autre part parce que cette conversion conduit à la disparition de millions d’emplois.

Il y a bien une volonté politique de tout détruire

Roosevelt avait coutume de dire « Rien de ce qui touche à la politique ne relève du hasard ! Soyons sûrs que ce qui se passe en politique a été bel et bien programmé ! ». La politique d’abandon du nucléaire est voulue par l’Allemagne pour tuer un concurrent. Quant aux éoliennes et aux méthaniseurs, l’oligarchie mondialiste n’a pas eu de peine à trouver des acteurs industriels pour les développer, étant donné les immenses profits qu’ils en tirent. Ajoutons au passage, comme l’explique Alain Falento, qu’en Europe, 70 % des éoliennes sont produites en Allemagne et presque 100 % des sociétés d’exploitation des parcs sont allemandes.
Pour conclure, précisons que la France n’est pas la seule visée par le plan de destruction élaboré et mise en œuvre par l’oligarchie mondialiste. Les attentats qui ont abouti à la mise hors service des oléoducs Nord Stream I et II conduisent à la ruine de l’économie allemande. C’est en fait toute l’Europe qui est visée. A qui profite le crime ? Aux Etats-Unis qui ne veulent surtout pas d’une Europe forte.

La seule manière de défendre la France, c’est la

Sortie immédiate de l’UE et de l’OTAN

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