La tromperie de la réforme scolaire

Au premier regard, l’arrivée du nouveau ministre de l’Education Nationale, Jean-Michel Blanquer, paraît bien sympathique : abandon de la méthode globale d’apprentissage de la lecture et retour à la méthode syllabique, priorité aux « fondamentaux » - apprendre aux enfants à lire, écrire, compter – etc.
Mais ce qu’il faut lire entre les lignes, c’est que cette réforme, dans laquelle est inscrit l’objectif de douze élèves par classe, ne concerne pas tous les élèves, mais ceux des REP (réseaux d’éducation prioritaire), en fait les enfants d’immigrés : le dédoublement des classes de CP dans les REP, soit 2 500 classes de réseaux prioritaires renforcés qui accueilleront 12 élèves en moyenne. Bien entendu, les enfants des Français de souche continueront à subir la méthode globale ce qui, il faut le rappeler, crée un handicap quasiment irréversible rendant l’accès aux études supérieures très difficile.

On n’est pas loin du racisme anti-blanc !

Il y a déjà de nombreux mois avait filtré l’information de la volonté mondialiste de créer des filières élitistes pour les populations appelées à remplacer les Français de souche. Mais la façon dont on allait opérer n’était pas claire. Nous y sommes. Demain, ce sont les musulmans qui maîtriseront la langue française et qui regarderont avec mépris les pauvres Français de souche qui font des fautes d’orthographe ou de grammaire à toutes les lignes !
Malheureusement, les associations de parents d’élèves restent muettes sur le sujet, ce qui n’est pas étonnant puisqu’elles suivent les consignes des partis politiques, tous mondialistes. Même SOS-Education tombe dans le piège, tout en se réservant pour des critiques futures. Voici ce qu’en dit la présidente Claire Polin : « Restons vigilants. La route est encore longue et de nombreuses forces sont hostiles aux évolutions nécessaires. Le désastre du collège unique qu'on traîne depuis 1975 ; le manque cruel d'une excellente formation des professeurs ; et surtout la culture fortement ancrée de mettre tous les problèmes sous le tapis ».
Que faire ? La réponse ne peut être que dans une mobilisation de tous les parents d’élèves. Les routiers viennent de le démontrer une fois de plus : ce n’est qu’en changeant le rapport de forces qu’on peut obtenir quelque changement, pas dans les élections.
Encore faut-il se mettre d’accord sur un objectif. Celui-ci ne peut être que la séparation de l’Ecole et de l’Etat, par l’instauration du chèque scolaire. Il faut reprendre le mot d’ordre de « l’école libre » derrière lequel s’étaient mobilisés les parents en 1984.
Quant à la manière de s’organiser, la forme qui convient le mieux est le cartel d’organisations regroupant toutes les associations de parents d’élèves, syndicats enseignants et personnes de tous courants politiques d’accord sur un objectif commun : l’école libre.

Construisons des collectifs locaux pour l’école libre
Imposons le chéque scolaire