La cause profonde qui a conduit au combat des Gilets jaunes

Tout a commencé par l’augmentation des taxes sur le carburant. Mais pourquoi y a-t-il eu cette augmentation de taxes ? Parce que le gouvernement est aux abois et cherche à tout prix à faire entrer de l’argent dans les caisses. Sans se soucier des conditions de vie difficiles du peuple français.
Et pourquoi cherche-t-il de l’argent ? Entre autres, parce que le budget de l’Etat est en déficit de 70 milliards d’euros (recettes en 2016 : 240 Md€, dépenses : 310 Md€) et que le montant du service de la dette (les intérêts) est de 45 milliards par an. De plus la France s’appauvrit chaque année du fait d’un déficit de la balance commerciale de 70 milliards d’euros. Et pourquoi la situation financière de la France est-elle si catastrophique ? Parce que l’hyper classe mondialiste a décidé de ruiner l’Europe. Deux moyens pour cela : l’instauration de la monnaie unique, qui ne peut pas être adaptée aux conditions spécifiques de chaque pays, et la loi Pompidou du 3 janvier 1973 qui a interdit à la Banque de France de procurer à l’Etat des prêts sans intérêt. Cette loi a conduit l’Etat à payer 1400 Md€ d’intérêts en quarante ans : les deux tiers du PIB annuel !
Le prix Nobel français de l’économie, Maurice Allais, avait calculé que si la France avait gardé sa souveraineté, son PIB serait aujourd’hui près du double de ce qu’il est aujourd’hui, soit 4000 Md€ et non 2300.
Les quatre mesures à prendre d’urgence pour permettre le redressement économique de la France sont les suivantes :
1)    Un moratoire sur la dette publique : on arrête de payer 45 Md€ par an jusqu’à ce que la situation financière de la France repasse dans le vert ;
2)    La sortie de la monnaie unique et la restauration du Franc. En accompagnant cette mesure d’une dévaluation du Franc de 20%, on fait coup double : on réduit de 20% le montant de la dette publique et on relance nos exportations ;
3)    La renationalisation de la Banque de France, afin que l’Etat puisse à nouveau emprunter à taux zéro ;
4)    La mise en œuvre d’une politique protectionniste, afin de réindustrialiser la France en fabriquant en France au lieu d’importer et afin de protéger nos agriculteurs qui pourront enfin bénéficier d’un revenu leur permettant de vivre.
De fait, cela équivaut à une sortie de l’Union Européenne. C’est en effet une autre Europe qu’il faut construire, une Europe des Nations.  Et ne nous inquiétons pas des mesures de rétorsion que voudrait prendre Bruxelles, car si la France prend cette décision, c’est tout le château de cartes de l’Union Européenne qui s’écroule.
Comme nous l’avons souvent dit – et même le socialiste François Hollande l’avait reconnu – nous sommes confrontés aux puissances financières. C’est exactement ce dont nous avait avertis le Christ : « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent » (Luc 16, 13).
En 1789, on a voulu construire des sociétés sans Dieu. Voilà le résultat : on tombe dans l’esclavage de l’argent. Ou, pour le dire autrement, c’est la loi du plus fort qui prévaut. Voilà contre quoi se battent les Gilets jaunes.
Une république chrétienne est un rêve, une utopie. Les mesures proposées ci-dessus ne sont que le début d’un long combat, qui ne sera gagné que si les Français sont unis. Et il n’y a qu’une seule manière de les unir - la référence chrétienne – et un seul moyen : l’existence d’un chef d’Etat au-dessus des partis ayant pour mission d’élever la vertu du peuple. C’est ce qu’on appelle un roi.

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