Honte à la démocratie !

Madame la démocratie se prétend la reine de l’équité. Et pourtant, c’est tout le contraire. D’ailleurs une large majorité de Français le sait bien. Le sondage publié par Valeurs Actuelles il y a quelque temps nous le rappelle : 75% des Français ne font plus confiance à l’Etat, ni à la république, et 88% d’entre eux rejettent catégoriquement les partis politiques !

D’ailleurs le taux d’abstentions est de plus en plus souvent supérieur à 50%

Tout le monde trouve normal – c’est du moins ce que les professionnels de la politique veulent nous faire admettre – de gouverner avec 51% des voix, parfois un peu plus. Quand bien même un parti obtiendrait 80% des voix, cela signifie qu’on accepte que 20% de la population n’ait pas son mot à dire et soit sacrifiée sur l’autel de la démocratie !
Rappelons que l’idée de démocratie a été conçue par les ennemis de la France qu’étaient les « penseurs des Lumières » et la Révolution française qui commit un véritable génocide sur une partie du peuple français. Dire qu’elle équivaut au sens étymologique qu’on lui prétend (« pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple ») est un mensonge de la pire espèce, il suffit de voir les exactions et refus de la moindre liberté commis par le régime antipopulaire de Macron.

Prenons l’exemple de l’installation des éoliennes, qui fait soi-disant consensus. Ne parlons même pas de leur efficacité toute relative. C’est un autre débat. Mais les familles qui vivent au voisinage d’une éolienne souffrent, nuit et jour, du bruit occasionné. Quant au bétail , on vient de découvrir récemment que les bovins meurent par centaines quand ils sont à proximité des éoliennes, des transformateurs, des antennes relais et des panneaux photovoltaïques.

Confort pour les uns, nuisance pour les autres !

Mais, dira-t-on, « c’est le moins mauvais des systèmes ». C’est complètement faux. Bien sûr, il n’y a pas de régime politique parfait. Mais au moins faisons notre possible pour aller dans le bon sens. Or la direction prise dépend du référentiel de valeurs que l’on se donne…
« Nul serviteur ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent » (Luc 16, 13). Dans un régime politique qui donne la priorité à l’argent, ce qui est le cas de la république, il y aura toujours des laissés pour compte. Et le récent mouvement des Gilets jaunes nous a même rappelé qu’il ne s’agit pas d’une minorité mais d’une majorité de gens qui souffrent au quotidien car on ne leur permet pas de vivre décemment.
Alors, avec un roi très chrétien, serait-ce différent ? Le principe de la royauté, en France, est que le roi est catholique et qu’il se sait être le « lieutenant de Dieu sur terre ». De plus, la passation héréditaire du pouvoir l’oblige à tout faire pour que son successeur trouve une situation politique et sociale au moins égale et, si possible  meilleure, que ce dont lui-même a hérité.
Un des gros défauts de la république est inscrit dans les articles 2 et 5 de la Déclaration des Droits de l’Homme. En gros il est écrit : « fais ce que tu veux du moment que cela ne nuit pas au voisin ». C’est construire toute une société sur un principe individualiste. Au contraire, si le roi, comme c’est sa mission, met tous ses efforts pour accroître sans cesse la vertu du peuple, alors on a de plus en plus de chances d’aller vers un consensus et non vers la division, ce que nous vivons aujourd’hui, chaque groupe social voulant tirer la couverture à lui.
Bien sûr, il faut des assemblées qui décident. Mais il faut que le mécanisme des prises de décision respecte le principe de subsidiarité : si une assemblée, à un niveau quelconque (commune, département, région, parlement) n’arrive pas à un consensus, alors il faut passer au niveau au-dessus, le roi lui-même étant, au final, l’arbitre si un accord n’a pas été trouvé dans les échelons inférieurs.

Vive le roi Louis XX !

Plus...