Es-tu heureux ? Est-tu heureuse ?
Qu’est-ce que le bonheur ? Pour répondre à cette question, il faut se rappeler que chacun d’entre nous a trois vies : une vie personnelle, une vie professionnelle et une vie sociale (qui inclut la vie de famille). Commençons par le plus simple. Aujourd’hui, la plupart d’entre nous sommes intégrés dans une structure économique complexe, avec une division du travail forte. Il existe quelques professions dans lesquelles on peut s’épanouir, et encore, car le travail est conditionné par ce que les commanditaires décident, ce qui limite la liberté créative. Mais pour beaucoup d’entre nous le travail est peu épanouissant. On travaille parce qu’il faut gagner sa vie, c’est la principale et souvent la seule justification. En résumé, ce n’est pas là qu’on trouve son bonheur (sauf quelques-uns, comme remarqué plus haut).
Le travail est rarement épanouissant
Voyons le deuxième volet, la vie sociale. Heureusement, diront beaucoup d’entre nous, il y a la vie de famille. Ce n’est pas le paradis, mais c’est tout de même là qu’on trouve une certaine joie de vivre. Mais la famille vit dans un environnement souvent hostile et toute personne honnête avec elle-même doit bien se demander, un jour ou l’autre, « qu’est-ce que l’on fait sur terre ? ». C’est bien joli de se réfugier dans telle ou telle activité matérielle, le sport, les rencontres amicales, etc., mais cela ne comble pas le grand vide spirituel de nos sociétés. La dénatalité effective dans la plupart des pays développés en est une illustration. Pour le dire autrement, l’homme pourra-t-il vivre un jour dans un monde sans violence ? Car c’est la loi du plus fort qui domine aujourd’hui. Est-ce une fatalité ?
En résumé, la vie sociale aujourd’hui est source de beaucoup d’angoisses
Le troisième volet, c’est la vie personnelle, déjà entrevue en partie ci-dessus. Depuis deux cents ans, nous vivons dans des sociétés sans Dieu. La justification est apportée par le siècle dit « des Lumières ». Nous sommes soi-disant sortis des ténèbres dans lesquels nous enfermaient les religions pour accéder enfin à la lumière, ce qui se traduit par le retour à la raison, chaque homme étant libre de mener la vie qu’il souhaite, guidé qu’il est par la raison.
Mais c’est complètement faux : les encyclopédistes sont des menteurs !
En effet, tous les encyclopédistes, dont la plupart étaient francs-maçons, se sont tous appuyés sur une même hypothèse, considérée comme « la vérité », à savoir la non-existence de Dieu. Et comme il fallait combler un vide, ils ont inventé le concept de « grand architecte de l’univers ». Mais ce soi-disant grand architecte n’est qu’une pure invention. Jamais il n’a parlé aux hommes, contrairement à Dieu, comme nous allons le voir. En effet la vérité se présente sous forme de deux affirmations…
1.L’existence de Dieu est une certitude démontrable scientifiquement. La démonstration est simple. L’univers que nous connaissons a été créé à partir du Big Bang et il fonctionne comme une horloge bien réglée grâce aux lois de la physique. Celles-ci existaient déjà à la première microseconde du Big Bang. C’est donc qu’une intelligence supérieure, Dieu, les avait conçues auparavant.
2.Que la Bible soit la Parole de Dieu est démontrable rationnellement. Le prophète Isaïe a décrit en détail certains aspects de la passion du Christ. Or il vivait six cents ans avant le Christ. Il a donc fallu que quelqu’un, Dieu, le lui souffle dans l’oreille. Et il y a de nombreux exemples de cette nature dans l’Ancien Testament. Cela veut dire que les hommes qui ont écrit la Bible étaient inspirés par Dieu. A travers eux, c’est donc la Parole de Dieu qui s’exprime.
Là se trouve le mal-être très répandu aujourd’hui : le grand vide spirituel
Attention, il ne faut pas confondre la reconnaissance de l’existence de Dieu et la foi chrétienne. L’existence de Dieu et le fait qu’il parle aux hommes, notamment par le canal de la Bible, sont deux données que tout un chacun doit accepter, qu’il soit croyant ou non, car c’est aussi vrai que la loi de la gravitation universelle. Par contre, celui ou celle qui décide d’entrer dans une relation personnelle avec Dieu entre dans une démarche qui ressort de la foi.
Nous arrivons à l’issue de la démonstration : toute personne, croyante ou incroyante, doit reconnaître que Dieu, puisqu’il existe, propose un projet de société qu’on pourrait appeler « la civilisation de l’amour ». Ce n’est pas le bonheur, mais l’espoir d’un certain bonheur. Libre à chacun de s’y référer ou de le rejeter. Mais, en tout cas, il existe. C’est tout le contraire de la « civilisation de la haine » dans laquelle nous sommes immergés.
Pour notre part, c’est le combat que nous avons choisi de mener : combattre les forces du mal qui empêchent que se développe « la civilisation de l’amour ».