Crise de la gauche, crise de la droite, deux voies sans issue

Une vidéo récente, transmise par un ami, donne une idée de la déconfiture de la gauche. Elle est intitulée « Islamo-gauchisme, la trahison du rêve européen ». En fait, la vidéo, qui dure une heure et demie, ne parle jamais de ce fameux rêve européen - on ne saura donc pas ce qu’est ce rêve – mais interviewe toute une série de militants de gauche obsédés par ce qu’ils considèrent comme une dérive dangereuse : « l’islamo-gauchisme ». C’est un courant de la gauche qu’on pourrait dire radical qui, pour combler la perte de la référence marxiste de la lutte des classes, décrète qu’il faut rechercher une alliance avec tous les exploités, donc entre deux pôles, le prolétariat français et la mouvance islamique.  Le parti de Mélenchon en est le principal représentant. En fait, étant à la recherche d’un discours radical qui les démarquerait de la droite et de Macron, tous ces militants de gauche sont horrifiés à l’idée que l’islamo-gauchisme pourrait leur ravir cette place.
Mais comme leur analyse souffre, comme la plupart des partis français, d’une vision hexagonale de la politique, dans l’ignorance quasi-totale de ce qui se passe hors de France, ils sont dans l’incapacité d’identifier le véritable ennemi, la franc-maçonnerie. Comme des perroquets, ils accusent le FN-RN d’être un parti nazi, alors que, par incompétence politique, ils ne voient pas que ce parti n’a rien de nazi et refusent de voir que les vrais nazis sont ceux qui dirigent aujourd’hui le monde d’une manière occulte. D’ailleurs, si quelques-uns d’entre eux ouvraient un peu les yeux, ils s’apercevraient vite qu’il leur est impossible d’attaquer le mondialisme, car ce serait couper la branche sur laquelle ils sont assis. La preuve en est leur soutien inconditionnel à l’Europe de Maastricht. Ils sont donc condamnés à tourner en rond sans jamais trouver cette alternative politique dont ils rêvent.
Que se passe-t-il à droite ? Il y a d’une part les Républicains, qui se cherchent et qui, pour la même raison que la gauche, leur soutien à l’Union Européenne, sont dans l’impossibilité, eux aussi, de couper la branche sur laquelle ils sont assis. D’où l’impasse dont ils ne pourront se sortir. Et il y a d’autre part des personnalités comme Robert Meynard et Marion Maréchal qui rêvent d’une « union des droites ». Mais, de deux choses l’une, oui bien l’on y inclut les courants antimondialistes, donc la droite nationale - celle en-dehors du Rassemblement National, et des membres du RN (mais pas tout le parti) - et, dans ce cas, c’est l’union de la carpe et du lapin, une union impossible.
Ou bien le courant anti-mondialiste en est exclu, et l’on retombe dans l’incohérence d’une droite qui voudrait représenter une alternative mais qui ne veut pas rompre avec l’Europe de Maastricht. C’est François Fillon qui disait : « je suis personnellement contre l’avortement, mais je ne veux pas en parler car ce serait se couper de ceux qui sont au pouvoir ».
En fait, tous ces partis ronronnaient et faisaient leur cuisine tant que l’oligarchie mondialiste restait dans les coulisses du pouvoir sans trop apparaître. Jacques Chirac, par son opposition à la guerre d’Irak, fut le dernier président à marquer quelque indépendance de la France sur la scène internationale. Puis arriva Nicolas Sarkozy, qui, à la demande de la triade Royaume Uni / Etats-Unis / Israël, accepta d’engager la France dans l’invasion de la Libye, avec l’assassinat de Kadhafi à la clé. François Hollande fit encore plus fort puisqu’il était prêt à envahir la Syrie, avant que les Etats-Unis ne freinent son côté « va-t’en guerre ». Sarkozy et Hollande ont servi de transition, l’aboutissement étant l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, qui instaura un parti ouvertement mondialiste.
En résumé, tous ces partis de droite et de gauche – y compris le Rassemblement National - sont les alliés objectifs du mondialisme. Au moins les choses sont claires : il n’y aura pas de retour en arrière. LREM domine la scène politique, avec une opposition quasi inexistante. On ne voit en effet aucun parti représentant les forces antimondialistes.
Seul le courant royaliste pourrait représenter cette opposition, pour au moins deux raisons : 1) il faut demander l’aide de Dieu, car l’ennemi – qui s’appuie sur une secte diabolique – est extrêmement fort ; 2) la France a besoin d’une force politique chrétienne, seule capable de combattre sur plusieurs fronts : l’islamisme, la judéo-maçonnerie et l’immoralité régnante.

Vive le roi Louis XX

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