A propos de convergence des luttes

A l’approche de la manifestation annoncée du 5 décembre, quelques politiciens, tel Jean-Luc Mélanchon, se sont mis à rêver de « convergence des luttes ». Ils se croient déjà arrivés au « grand soir » où le pouvoir bascule et le pays plonge dans une nouvelle révolution.
Pour eux, la politique c’est de la magie : par on ne sait quel prodige, tout à coup, les revendications catégorielles des divers groupes sociaux en mouvement se transformeraient, comme par miracle, en une contestation globale du pouvoir en place.
Bien sûr, il faut souhaiter une convergence des luttes car elles ont toutes une même cause : la mondialisation. Mais cette convergence ne tombe pas du ciel. Il faut l’organiser.

La mondialisation enrichit les plus riches et appauvrit tous les autres

On ne peut plus continuer ainsi. Alors chaque parti y va de son programme-qui-va-résoudre-tous-les problèmes. Ne leur faisons pas confiance !
Seule une large mobilisation populaire peut imposer un changement de politique. Les Gilets jaunes ont essayé, mais ils n’ont pas réussi à s’unifier autour d’un même mot d’ordre, alors que c’est la condition nécessaire pour accroître encore le rapport de forces. De plus, le pouvoir s’est arrangé pour envoyer les Blacks Blocs et des gauchistes excités pour introduire la violence afin de dégrader l’image des Gilets jaunes auprès de la population. Et ils ont en partie réussi.
Maintenant il faut reprendre le combat en l’élargissant à toutes les couches de la population victimes de la mondialisation. Et il faudra retenir la leçon des événements passés, ce qui veut dire :

  • S’unir autour d’un même objectif
  • Mettre en place un service d’ordre qui empêchera les débordements

Quel peut être ce mot d’ordre unificateur ? La mondialisation, c’est l’ouverture des frontières aux marchandises, aux hommes et aux capitaux. C’est elle qui ruine les agriculteurs au point que, un jour sur deux, l’un d’entre eux se suicide. C’est aussi la mondialisation qui a ruiné notre industrie, alors que la richesse d’un pays c’est son industrie, pas les services. La plupart des services ne peuvent pas se développer s’il n’y a pas d’industrie. Et si celle-ci est à l’étranger, les profits sont aussi à l’étranger.
Ainsi que nous le rappelle le site Contrepoints : « La contribution du secteur industriel à la formation du PIB est passée, dans notre pays, de 25,0 % dans les années 1975 à 10,0 % aujourd’hui (hors BTP), alors que la norme en la matière se situe, au plan européen, à 20 %. Et les effectifs de ce secteur d’activité sont passés de 6,2 millions de personnes à la fin des Trente glorieuses à 2,7 millions à présent ».

Le recul de notre industrie explique notre fort taux de chômage

L’ouverture des frontières, c’est aussi l’invasion migratoire. C’est un immense danger, car elle conduit progressivement à remplacer la civilisation européenne, qui a deux mille ans d’existence, par une culture qui lui est étrangère. C’est le « grand remplacement » planifié par l’oligarchie mondialiste pour détruire l’Europe.

Voilà deux raisons pour nous unir autour du mot d’ordre :

PROTEGEONS NOS FRONTIERES

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