Vivons-nous mieux aujourd'hui qu'il y a 40 ou 50 ans ?

Un ami gaulliste à qui l’on posait cette question fit cette réponse : « Vivons-nous plus mal qu’il y a 40 où 50 ans ? La réponse est NON. Nous vivons mieux que dans les années 60 ou 70, c’est indéniable. Aéronautique, avancée dans la technologie automobile, télécommunications, TGV, énergie, grâce au nucléaire qui date de cette époque, santé, création de nos grandes entreprises souvent disparues, tout cela date d’il y a 40 ans et plus. La protection sociale qui associe les hommes entre eux et les générations entre elles a permis de financer la recherche en matière de santé ; mais aussi  l’espérance de vie qui a ainsi augmenté dans nos pays. Et  les retraites, malgré tout ce que l’on peut en dire, permettent aujourd’hui aux anciens, de vivre dans la dignité. Seulement, ce  niveau de vie amélioré, nous le devons aux gens qui œuvraient à cette époque… »

Nous vivons toujours sur les acquis des trente glorieuses

Mais il y a aussi du négatif, sur lequel on ne peut fermer les yeux. Ainsi la France compte aujourd’hui plus de 100 000 SDF (sans domicile fixe), dont, parmi eux, 30 000 enfants. Il est inadmissible que, dans un pays riche comme le nôtre, on en soit là. A vrai dire, la politique immigrationniste que mènent les gouvernements successifs depuis plus de cinquante y est pour quelque chose : on loge des immigrés clandestins dans des hôtels, pendant que des Français vivent dans la rue ! Mais ceci est une autre histoire, sur laquelle nous reviendrons dans un prochain article.
Comment en est-on arrivé là ? Si l’on regarde les choses au premier degré, les Français, et pas seulement les organisations syndicales, vivaient – et vivent souvent encore – dans le « toujours plus » dénoncé en son temps par François de Closet. Mais ce que l’on peut pardonner à de simples citoyens, par forcément capables de faire des analyses prospectives, on ne peut le tolérer de nos responsables politiques qui, année après année, ont toujours mené des politiques parasitées par la démagogie.
C’est le propre de la république de privilégier toujours le court terme. Certes, il y eut un De Gaulle qui fit exception, mais pendant un temps seulement, l’hyper classe mondialiste se chargeant de le mettre au placard. Et aujourd’hui la république vit d’expédients, incapable de financer une année budgétaire complète : quand l’Etat reçoit 4 euros, il en dépense 7. Au lieu d’épargner pour préparer le futur, nous nous endettons. Et la dette publique représente, comme chacun sait, près de 100% du PIB, soit une année entière de production ! Alors, nous vendons les « bijoux de famille » : Péchiney, Alstom et bien d’autres. Des économistes ont calculé qu’au-delà de 90% de PIB, le pays entre dans une boucle infernale, dans laquelle tout va de mal en pis.
En résumé, supposons qu’on décide de rembourser cette dette en dix ans, chaque Français devrait accepter une réduction de son pouvoir d’achat de 10% pendant dix ans. Ce n’est pas la situation de la Grèce, mais nous en prenons le chemin.
Comment s’en sortir ? Une seule solution : sortir de l’Union Européenne, car ce n’est qu’en retrouvant sa souveraineté que la France pourra reprendre un rythme de croissance.
Mais il est un autre domaine, plus important encore que la croissance matérielle, c’est celui de la vertu des Français. Louis de Bonald avait coutume de dire : « L'Etat fera peu pour les plaisirs des hommes, assez pour leurs besoins, tout pour leurs vertus ». Sur ce plan, c’est non seulement le recul mais la chute libre. La perte de tout sens moral, la criminalité, la pornographie, ont atteint des niveaux que la France des années 50 ne connaissait pas. Tous les chiffres le prouvent.

Sur le plan de la moralité, nous sommes en pleine régression

Seul un roi peut rétablir la situation, car il prendra des décisions sans se soucier d’un quelconque accord électoral. Comment, par exemple, obtenir une majorité à l’Assemblée Nationale pour décider de financer une chaîne de télévision publique, indépendante de la publicité, qui diffusera des films sur l’histoire de France et sur la vie des saints ? Nul doute que l’hyper classe mondialiste, dont le projet est la destruction du christianisme, fera tout pour s’y opposer.

Vive le roi Louis XX