La vérité sur l'état financier de la France

François Fillon, lorsqu’il entra dans ses fonctions de premier ministre de Nicolas Sarkozy, déclara publiquement que « la France est en faillite ». Il se fit vertement rappeler à l’ordre et, depuis, plus personne n’en parle. Alors que c’est la vérité. Voyons les chiffres…
En 2016, les recettes de l’Etat étaient de 240 milliards d’euros, tandis que les dépenses se montaient à 413 milliards d’euros, soit un déficit budgétaire de 70 milliards. A cela il faut ajouter le déficit de la Sécurité Sociale, d’environ 15 milliards et le déficit commercial  qui se limite à 50 milliards du fait de la baisse du prix du baril de pétrole. Nous en sommes déjà à 135 milliards d’euros. Mais il faut encore prendre en compte le service de la dette qui se chiffre à 45 milliards d’euros. Le total est donc de 180 milliards d’euros, pour un niveau de recettes de 240 milliards, donc 75% des recettes annuelles !

Quand l’Etat reçoit 4 euros, il en dépense 7

Aucun chef d’entreprise ne tiendrait un an à ce rythme-là. La vérité est que tous les responsables politiques, de quelque bord que ce soit, nous cachent la réalité de la situation, car ils savent bien qu’aucun ne se ferait élire s’il en parlait. Alors, on endette la France un peu plus chaque année. Emmanuel Macron, comme les autres, jouera la même musique en automne, quand il s’agira de voter le budget de l’Etat pour l’année 2018. Où cela nous conduit-il ? Immanquablement, tôt ou tard, à la situation de la Grèce. On nous annoncera un jour qu’il faut rembourser cette dette, et que cela coûte 30 à 50% de réduction des revenus de chaque Français.
Dans un prochain article, nous vous présenterons notre solution. Disons que, avant tout calcul, il faut, au minimum, un plan de dix ans pour sortir la France de cette ornière. C’est là toute la contradiction du système électoral et l’illusion de la démocratie : on élit un président de la république pour cinq ans, alors qu’il faudrait qu’il s’engage sur dix ans au minimum.

Seul un roi peut présenter la vérité aux Français et leur expliquer qu’il faudra patienter le temps du redécollage. Mais, à la sortie, la France retrouvera son indépendance et sa prospérité.

Vive le roi Louis XX